
Écrit en 1937, L’Espoir est un des romans le plus lus d’André Malraux avec La Condition humaine. Il peut sembler hors de portée au collège, mais c’est une œuvre dont la qualité littéraire et le sujet sont susceptibles de nourrir une réflexion sur la situation de l’Europe au XXIe siècle.
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres,
Inspé Paris Sorbonne-Université

La revue est désormais disponible en librairie. Non pas dans toutes, pour l’instant, mais dans celles qui en font la demande, de leur initiative ou sur sollicitation des lectrices et des lecteurs. […]

Dans quelle mesure la formation initiale dispensée dans les Inspé
peut-elle être à la hauteur des exigences toujours plus fortes de stagiaires légitimement déconcertés par la complexité du métier ? Essai de réponse
à quelques questions que se posent les enseignants débutants.
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres,
Inspé Sorbonne Université

En classe, puis en forêt, réflexion et divagation autour des rêves, de l’espace pour le faire et des mots pour le dire. De quoi s’échapper de la liste
de courses et des activités du quotidien.
Par Sai Beaucamp-Henriques, professeure de français langue étrangère

Professeur de littérature à Paris-Sorbonne et spécialiste de poésie moderne et sonore, Michel Murat publie un essai consacré à la poésie d’après-guerre*.
Dans cette période « interrègne », il voit briller notamment Ponge,
Senghor, Césaire, Rabearivelo, puis André Frénaud, Armand Robin
et Jean-Paul de Dadelsen.
Par Norbert Czarny, critique littéraire

Poignante et rythmée, la série d’Antoine Chevrollier offre un support précieux pour le dernier chapitre du programme d’histoire de troisième : « Femmes et hommes dans la société des années 1950 aux années 1980 : nouveaux enjeux sociaux et culturels, réponses politiques ».
Par Jean-Riad Kechaou,
professeur d’histoire au collège Camille-Corot de Chelles (Seine-et-Marne)

Dans son autobiographie dédiée à Georges Bataille, l’écrivain ethnologue
a tenté de parler de lui-même avec le maximum de sincérité. Quitte à verser dans l’autocritique, voire l’autodérision et le sarcasme, y compris envers
ses proches.
Par Alain Beretta, professeur de lettres

Louisa May Alcott s’est très largement inspirée de sa vie familiale
pour écrire Little Women, autobiographie idéalisée sans « je » narrateur.
Le père a été transformé en pasteur puis en docteur. La mère, Marmee, tenait son monde dans ce plaidoyer pour l’indépendance des femmes.
Par Stéphane Labbe, professeur de lettres (académie de Rennes)

Dans une autobiographie, un « je » réel signe un « pacte autobiographique » ; dans une autobiographie fictive ou autofiction, « je » romance sa propre
histoire.
Par Shirley Conte, professeure de lettres modernes,
collège Antoine-Risso à Nice

Alors que Driss Chraïbi enseignait la littérature maghrébine à l'université Laval au Canada en 1970, un collègue lui a demandé un ouvrage pour raconter le Maroc à ses étudiants. Il a écrit La Civilisation, ma Mère !...
Par Shirley Conte, professeure de lettres modernes,
collège Antoine-Risso à Nice