Le Comte de Monte-Cristo,
de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière :
cure de jeunesse

Adapter un classique du XIXe siècle tel que Le Comte de Monte-Cristo, c’est partir à la recherche du romanesque et d’hommes pittoresques, critiquer l’argent roi et vivre des aventures farouches. Malgré l’ampleur du projet, Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière brillent par leur retenue et offrent au Comte une cure de jeunesse.
Par Philippe Leclercq, critique

Tunnel to Summer :
les sortilèges du temps

En salle mercredi 5 juin, le premier long métrage d’animation du réalisateur japonais Tomohisa Taguchi reprend le motif du tunnel pour développer une aventure adolescente et initiatique. Le cadre est serré pour évoquer le mal-être des deux héros et leur besoin éperdu d’ailleurs.
Par Philippe Leclercq, critique

Retour sur La Planète des singes

La sortie d’une nouvelle suite de La Planète des singes invite à relire Pierre Boulle et à revisiter les différentes adaptations pour le cinéma et la télévision qui, depuis près de cinquante ans, nourrissent cette satire de notre monde et des comportements humains.
Par Éric Hoppenot, docteur en littérature française, formateur agrégé de lettres à l’Inspé Paris Sorbonne-Université, Collège international de philosophie

Moman – Pourquoi les méchants
sont méchants
,
de Jean-Claude Grumberg :
remède contre « la blouse »

À la Scala, Noémie Pierre met en scène l’histoire d’une mère et de son fils que les mots bistournés rapprochent et protègent de la guerre, dans une petite cahute pleine de fantômes, de jours vides et de rires. Elle s’inspire d’un texte de Jean-Claude Grumberg initialement pour la jeunesse et vraiment pour tout âge.
Par Philippe Leclercq, critique

Notre Planète. Chronique n° 9.
Exposition Théodore Rousseau

Le Petit Palais réunit une centaine d’œuvres de Théodore Rousseau, paysagiste français, cofondateur de l’école de Barbizon et ardent défenseur de la forêt. Une grande joie pour les amoureux de nature autant que les esthètes qui goûteront le talent d’un artiste doué d’une précoce conscience écologique et voulant peindre la nature pour elle-même.
Par Philippe Leclercq, critique

Pas de vagues, de Teddy Lussi-Modeste :
la méprise

Accusé de harcèlement par une élève, un professeur de français perd pied dans une situation où toutes les paroles sont prises en compte sauf la sienne. Tout en nuance, Teddy Lussi-Modeste évite le piège du « déjà-vu » pour dénoncer l’abandon de l’institution.
Par Inès Hamdi, professeure de lettres