
Certains élèves peuvent éprouver des difficultés à lire intégralement un recueil de poésie. Une manière d’éveiller leur curiosité est de les faire réfléchir à la table des matières, lors d’une séance introductive d’entrée dans l’œuvre. C’est la démarche adoptée ici pour le recueil Mes forêts, d’Hélène Dorion.
Par Françoise Siri,
critique littéraire et professeure de lettres modernes

À la recherche d’une langue nouvelle, Rimbaud utilise un lexique qu’il libère des exigences de
bienséance propre à la poésie classique. Par les formes et l’esthétique, il emprunte aux Parnassiens,
mais se rapproche du symbolisme, sans s’y associer complètement.
Par Stéphane Labbe

La poétesse Hélène Dorion ne bénéficiait que d’une très relative reconnaissance dans les écoles.
C’est l’occasion de lui consacrer une deuxième séquence, à intégrer
dans le parcours « La poésie, la nature, l’intime ».
Par Antony Soron, maître de conférences HDR (spécialité de recherche : littérature québécoise),
formateur agrégé de lettres, Inspé Paris Sorbonne-Université

Le recueil Mes forêts intègre pour trois ans le programme de première à la rentrée 2023, associé
au parcours « La poésie, la nature, l’intime ». La poétesse québécoise est la première autrice vivante à rejoindre les auteurs étudiés pour le bac de français.
Par Haude de Roux, professeure de lettres classiques

Le tour de la question : la fin d’année scolaire est propice à l’expression de la nostalgie. Plateforme conceptuelle au confluent du passé, du présent et du futur, ce sentiment permet de parcourir
a posteriori les trois perspectives globales du programme de philosophie en terminale.
Par Hans Limon, professeur de philosophie

Dans l’axe d’étude « Les romans de l’énergie, création et destruction », le thème de la dévoration permet d’analyser ce roman par le biais de figures féminines ambiguës. Des femmes goules que rencontre le personnage de Raphaël.
Par Haude de Roux, professeure de lettres classiques, lycée Jacques-Monod (Paris)

Bien démarrer la première année de collège avec un groupement de textes sur le thème du monstre : Hélène princesse intrépide offre une variation amusante en superposant deux narrateurs parfois complices, parfois antagonistes.
Par Stéphane Labbe, professeur de lettres (Lannion)

À quels mots vous fait penser le mot « cabane » ? Quelles cabanes avez-vous découvertes dans des livres, albums ou films ? Avez-vous déjà construit
ou trouvé une cabane ? Du refuge de l’enfance à l’abri des sans domicile,
en passant par la hutte, le toit suspendu ou la tente, la cabane croise plusieurs enjeux littéraires et de création.
Par Marie-Astrid Clair, professeure de lettres (Paris)

Jusqu’ici, toutes les phrases se construisaient par enchaînement direct d’un complément verbal introduit par que. C’était le cas des consécutives (si… que), des comparatives (aussi… que) et autres exemples de corrélatives. À ces modèles syntaxiques s’opposent les systèmes à complémentation indirecte, qui font appel à la préposition pour.
Par Yves Lucas, professeur de lettres (académie de Rennes)

En classe de seconde, l’entrée sur « Le roman et le récit du XVIIIe siècle au XXIe siècle » autorise l’étude d’un roman de Marcel Proust. Cette lecture résiste aux élèves ? Ce défi d’apprentissage réserve de belles surprises justifiant la programmation du Temps retrouvé.
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Inspé Paris Sorbonne-Université