
Certains élèves peuvent éprouver des difficultés à lire intégralement un recueil de poésie. Une manière d’éveiller leur curiosité est de les faire réfléchir à la table des matières, lors d’une séance introductive d’entrée dans l’œuvre. C’est la démarche adoptée ici pour le recueil Mes forêts, d’Hélène Dorion.
Par Françoise Siri,
critique littéraire et professeure de lettres modernes

La poétesse Hélène Dorion ne bénéficiait que d’une très relative reconnaissance dans les écoles.
C’est l’occasion de lui consacrer une deuxième séquence, à intégrer
dans le parcours « La poésie, la nature, l’intime ».
Par Antony Soron, maître de conférences HDR (spécialité de recherche : littérature québécoise),
formateur agrégé de lettres, Inspé Paris Sorbonne-Université

Le recueil Mes forêts intègre pour trois ans le programme de première à la rentrée 2023, associé
au parcours « La poésie, la nature, l’intime ». La poétesse québécoise est la première autrice vivante à rejoindre les auteurs étudiés pour le bac de français.
Par Haude de Roux, professeure de lettres classiques

Le tour de la question : la fin d’année scolaire est propice à l’expression de la nostalgie. Plateforme conceptuelle au confluent du passé, du présent et du futur, ce sentiment permet de parcourir
a posteriori les trois perspectives globales du programme de philosophie en terminale.
Par Hans Limon, professeur de philosophie

Dans l’axe d’étude « Les romans de l’énergie, création et destruction », le thème de la dévoration permet d’analyser ce roman par le biais de figures féminines ambiguës. Des femmes goules que rencontre le personnage de Raphaël.
Par Haude de Roux, professeure de lettres classiques, lycée Jacques-Monod (Paris)

Jusqu’ici, toutes les phrases se construisaient par enchaînement direct d’un complément verbal introduit par que. C’était le cas des consécutives (si… que), des comparatives (aussi… que) et autres exemples de corrélatives. À ces modèles syntaxiques s’opposent les systèmes à complémentation indirecte, qui font appel à la préposition pour.
Par Yves Lucas, professeur de lettres (académie de Rennes)

En classe de seconde, l’entrée sur « Le roman et le récit du XVIIIe siècle au XXIe siècle » autorise l’étude d’un roman de Marcel Proust. Cette lecture résiste aux élèves ? Ce défi d’apprentissage réserve de belles surprises justifiant la programmation du Temps retrouvé.
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Inspé Paris Sorbonne-Université

La pièce la plus jouée de William Shakespeare peut constituer la base d’une séquence sur
l’intertextualité dans le cadre de l’objet d’étude « Le théâtre du xviie siècle au xxie siècle » en classe de seconde. Elle illustre la métamorphose d’un personnage historique en figure mythique, et permet de réfléchir à l’interprétation de pièce en langue étrangère et aux réécritures. Cette pièce est également au programme de la spécialité théâtre en terminale (2022-2023).
Par Laetitia Malpot, professeure de lettres (académie de Brest)

Principe primitif du poème élégiaque, l’exil ouvre un vaste champ littéraire à travers les âges. De la figure d’Ulysse au poète sur le rivage, de l’être en errance au rêve libre, il s’agit de scruter pour les premières en langues et cultures de l’Antiquité les modulations de la terre perdue.
Par Haude de Roux, professeure de lettres classiques

Trois extraits du roman de l’abbé Prévost peuvent mettre particulièrement l’accent sur la marginalité
du personnage. Analyse de textes pour préparer l’examen.
Par Stéphane Labbe, professeur de lettres (académie de Rennes)