
Cette expression du poète André Velter défend la lecture à voix haute comme moyen de résister
aux commotions du monde. C’est l’occasion de revenir sur la distinction entre l’oralité et le
sonore, et de s’intéresser à la présence de la voix dans l’écrit et à l’implication corporelle des élèves dans la lecture.
Par Jean-Luc Bertolin, IA-IPR lettres, académie de Besançon

Proposée en cinquième – mais pouvant facilement être adaptée pour
la sixième – autour de l’objet d’étude « Regarder le monde, inventer
le monde – Imaginer des univers nouveaux », cette séquence prend appui
sur Charlie et la chocolaterie, de Roald Dahl. Une lecture qui tisse des liens
à partir de la faim, de la gourmandise et de l’imagination, avec d’autres textes comme Oliver Twist ou Hansel et Gretel.
Par Marie-Astrid Clair, professeure de lettres (académie de Paris)

Si faire lire en troisième un tome des Rougon-Macquart peut sembler présomptueux, faire découvrir l’expressivité de Zola à partir d’extraits permet d'assurer la transition vers la seconde. Cette séquence, proposée dans l’axe « Dénoncer les travers de la société », s’articule autour du repas de Gervaise, au chapitre 7 de L’Assommoir.
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Inspé Sorbonne université.

Le « petit coquillage de pâtisserie si grassement sensuel sous son plissage sévère et dévot » cher à Marcel Proust est une expérience à la fois sensorielle, mémorielle et littéraire. Il est le déclencheur d’une réflexion sur le temps.
La gastronomie est partout dans La Recherche, et les sens ont partie liée
avec la mémoire, clef de l’écriture.
Par Laetitia Malpot, professeure de lettres

Après la subordination corrélative et l’exemple des consécutives, cette séquence pédagogique décortique la subordination corrélative avec les comparatives. Exercices et corrigés en fin de séquence.
Par Yves Lucas, professeur de lettres (académie de Rennes)

Exercices de style est paru en 1947. Raymond Queneau tient la gageure de donner quatre-vingt-dix-neuf versions de la même anecdote. Adapté en chansons et au théâtre, ce défi de réécriture oulipienne constitue une belle façon d’entrer en matière au collège comme au lycée.
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres,
Inspé Sorbonne Université.

Alors que le programme de première générale et technologique est particulièrement chargé, cette proposition de progression permet de mettre l’accent sur les exercices de la dissertation et du résumé, tout en variant les lectures, y compris classiques. Les annexes, sous forme de bibliographies thématiques, devaient y aider.
Par Stéphane Labbe, professeur de lettres (académie de Rennes)

Analyse du Petit Joueur de flûteau en cinquième, à laquelle s’ajoute Pauvre Martin en troisième ou seconde, cette séquence sur Georges Brassens est l’occasion d’une étude sur les genres agrémentée d’une enquête sur le répertoire de l’artiste et d’un test pour les amatrices et les amateurs. Le concours du professeur de musique est le bienvenu.
Par Yves Lucas, académie de Rennes

Une sortie a été organisée avec un groupe de latinistes de terminale au musée Picasso, qui proposait une exposition dédiée au maître et à Rodin. Il s’agissait d’apprécier, à travers leurs œuvres et les mythes de création – Dédale, Pygmalion, Héphaïstos, Prométhée –, d’où surgit la vie.
Par Haude de Roux, professeure de lettres classiques

Au programme des classes de première générale, Alcools, de Guillaume Apollinaire, permet
d’engager une réflexion sur la notion de modernité dans la création artistique. Ici en tissant des liens avec le sculpteur américain contemporain Charles Ray dont certaines des œuvres sont
exposées à la Bourse de Commerce à Paris, et ce jusqu'au 6 juin.
Par Haude de Roux, professeure de lettres classiques