
La pièce la plus jouée de William Shakespeare peut constituer la base d’une séquence sur
l’intertextualité dans le cadre de l’objet d’étude « Le théâtre du xviie siècle au xxie siècle » en classe de seconde. Elle illustre la métamorphose d’un personnage historique en figure mythique, et permet de réfléchir à l’interprétation de pièce en langue étrangère et aux réécritures. Cette pièce est également au programme de la spécialité théâtre en terminale (2022-2023).
Par Laetitia Malpot, professeure de lettres (académie de Brest)

Principe primitif du poème élégiaque, l’exil ouvre un vaste champ littéraire à travers les âges. De la figure d’Ulysse au poète sur le rivage, de l’être en errance au rêve libre, il s’agit de scruter pour les premières en langues et cultures de l’Antiquité les modulations de la terre perdue.
Par Haude de Roux, professeure de lettres classiques

Trois extraits du roman de l’abbé Prévost peuvent mettre particulièrement l’accent sur la marginalité
du personnage. Analyse de textes pour préparer l’examen.
Par Stéphane Labbe, professeur de lettres (académie de Rennes)

Au programme de première voie générale, dans l’objet d’étude « Le roman et le récit,
du Moyen Âge au XXIe siècle, la célébration du monde est un thème parfaitement indiqué
pour étudier les textes écrits par Colette entre 1906 et 1910 dans cette région maritime.
Il est également tout à fait adapté pour fêter les 150 ans de l’écrivaine.
Par Pascal Caglar, professeur de lettres (Paris)

Entrer en littérature serait-ce poursuivre et renouveler sa marginalité ? L’amour de Manon et des Grieux vit parce que celui-ci le raconte à tous ceux qui veulent bien l’entendre. En s’extrayant du temps ordinaire pour celui de l’aventure, le lecteur du roman de l’abbé Prévost devient aussi un marginal.
Pascal Caglar, professeur de lettres (Paris)

Étude de la langue : après une analyse de la subordination corrélative avec l’exemple des
comparatives, puis des consécutives, ce chapitre sur la comparaison introduit la notion de variation proportionnelle dans la classe.
Par Yves Lucas, professeur de lettres (académie de Rennes)

Création et destruction se croisent dans ces deux œuvres de Balzac et Mary Shelley. Désir vital et pulsion de mort, univers gothique et tentations fantastiques, horreur et féérie : quand les savoirs se retournent contre les créateurs qui en deviennent les esclaves et les spectateurs.
Par Haude de Roux, professeure de lettres

Le parcours du narrateur en quête du temps passé et de sa vie perdue s’apparente à une fuite sur des chemins de désillusion. La société mondaine qu'il retrouve bouleversée par la guerre apparaît en pleine décrépitude morale cependant que lui tente une expérience mystique. C’est l’occasion d’une analyse sur la catabase et l’anabase : descente aux enfers puis rédemption.
Par Jean-Louis Benoit, MCF-HDR, université de Bretagne-Sud, Lorient

Proposer une séquence autour de Jacques le Fataliste, de Diderot, permet de faire réfléchir à la notion de modernité. Le cinéaste Emmanuel Mouret s’est inspiré du drame Histoire de Madame de la Pommeraye, inséré dans ce roman, pour son film Mademoiselle de Jonquières.
Laetitia Malpot, professeure de lettres (académie de Brest)

Du saltimbanque à Sidi Molière, retour sur le parcours de celui qui est devenu un mythe national et l’auteur dramatique le plus traduit, le plus lu et le plus joué au monde. C’est ce que raconte Martial Poirson, professeur d’histoire et d’études théâtrales, dans un essai conçu comme l’album du quadricentenaire.
Par Alain Beretta, professeur de lettres