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Quand Molière prend les médecins en grippe

L’emblématique dramaturge a su utiliser la comédie pour critiquer les travers de son époque, et la médecine n'a pas échappé à sa plume acerbe. Dressant dans moult pièces un portrait satirique des médecins et de leurs pratiques, il a révélé les failles d'un système alors en pleine mutation.

Par Shirley Conte, professeure de lettres (académie de Nice)

Le Malade imaginaire, de Molière :
terriblement drôle et tragique

Conçue comme un divertissement royal, cette comédie-ballet, jouée pour la première fois en 1673, est la dernière écrite et interprétée par Molière qui incarnait le rôle principal du malade. Satire de la médecine et des médecins, sa mort sur scène a apporté une note tragique à la pièce qui est demeurée à la postérité.

Par Shirley Conte, professeure de lettres (académie de Nice)

Petit Pays, de Gaël Faye :
vertus didactiques des différentes adaptations

Roman, film, bande dessinée : analyse de deux adaptations de Petit pays, de Gaël Faye, dans l’entrée au programme des classes de troisième « Se chercher, se construire » en tissant des liens avec l’autobiographie, notamment comme témoignage historique. Les corrections
de cette séquence sont à retrouver en ligne sur Ecoledeslettres.fr

Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Inspé Paris Sorbonne-Université

De l’autre côté du pont, de Padma Venkatraman :
à toi ma soeur

Ce livre retrace le périple tragique de deux sœurs dans l’Inde contemporaine. Son étude permet d’aborder deux thématiques au programme de cinquième : « Avec autrui, familles, amis, réseaux » et « Le voyage et l’aventure ; pourquoi aller vers l’inconnu ? ».

Par Stéphane Labbe,
professeur de lettres (académie de Rennes)

L’Or, de Blaise Cendrars,
et Kukum, de Michel Jean :
à la découverte des territoires nouveaux

Comment le récit permet-il de transmettre notre rapport au monde et plus spécifiquement face à des terres inconnues ? Analyse croisée de deux romans d’inspiration biographique sur
le même continent : L’Or, de Blaise Cendrars, et Kukum, de Michel Jean dans le cadre de l’objet
d’étude « Le roman et le récit du XVIIIe siècle au XXe siècle ».


Par Juliette Planche, professeure agrégée de lettres modernes et doctorante en littératures francophones, spécialité études québécoises, Sorbonne Université, Cellf-CNRS – UQAM

On ne badine pas avec l’amour,
d’Alfred de Musset : trois lectures linéaires

Dans cette étude complémentaire à une séquence sur la pièce d’Alfred de Musset, il s’agit d’identifier des procédés d’écriture autour des deux jeunes gens de cette comédie-proverbe et de faire de l’épreuve d’oral une démonstration ordonnée.

Par Haude de Roux, professeure de lettres (académie de Paris)

Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour :
jeu de mensonges et vérité

Chez Alfred de Musset, les situations amoureuses sont complexes, badinage et tragédie cohabitent. En jeune romantique, il fait la part belle à la jeunesse et renvoie au spectateur a réflexion sur le sérieux des sentiments et les émotions contraires.

Par Haude de Roux, professeure de lettres (académie de Paris)