
Poignante et rythmée, la série d’Antoine Chevrollier offre un support précieux pour le dernier chapitre du programme d’histoire de troisième : « Femmes et hommes dans la société des années 1950 aux années 1980 : nouveaux enjeux sociaux et culturels, réponses politiques ».
Par Jean-Riad Kechaou,
professeur d’histoire au collège Camille-Corot de Chelles (Seine-et-Marne)

Dans son autobiographie dédiée à Georges Bataille, l’écrivain ethnologue
a tenté de parler de lui-même avec le maximum de sincérité. Quitte à verser dans l’autocritique, voire l’autodérision et le sarcasme, y compris envers
ses proches.
Par Alain Beretta, professeur de lettres

Louisa May Alcott s’est très largement inspirée de sa vie familiale
pour écrire Little Women, autobiographie idéalisée sans « je » narrateur.
Le père a été transformé en pasteur puis en docteur. La mère, Marmee, tenait son monde dans ce plaidoyer pour l’indépendance des femmes.
Par Stéphane Labbe, professeur de lettres (académie de Rennes)

Dans une autobiographie, un « je » réel signe un « pacte autobiographique » ; dans une autobiographie fictive ou autofiction, « je » romance sa propre
histoire.
Par Shirley Conte, professeure de lettres modernes,
collège Antoine-Risso à Nice

Alors que Driss Chraïbi enseignait la littérature maghrébine à l'université Laval au Canada en 1970, un collègue lui a demandé un ouvrage pour raconter le Maroc à ses étudiants. Il a écrit La Civilisation, ma Mère !...
Par Shirley Conte, professeure de lettres modernes,
collège Antoine-Risso à Nice

Entrée au programme de français en première, Sido est une œuvre solitaire, une quête intime dans laquelle Colette part au pays de l’enfance. Elle sillonne son quartier natal comme sa mémoire, et son expérience autobiographique passe par des formules sensorielles.
Par Haude de Roux, professeure de lettres classiques

Dans le cadre de l’objet d’étude de troisième « Se raconter, se représenter », le témoignage de l’afro-américain Solomon Northup permet d’interroger : comment les récits de soi aident-ils à comprendre une société, des événements historiques et leurs résurgences dans l’actualité ?
Par Inès Hamdi, professeure de lettres (Seine-Saint-Denis)

Qu’est-ce qui fait saliver au juste devant la lecture d’une recette littéraire ? Le choix du plat et des ingrédients ? La formulation des gestes ? La richesse de la description ? Difficile de ne pas sentir se réveiller ses papilles en visitant la chocolaterie de Roald Dahl.

Proposée en cinquième – mais pouvant facilement être adaptée pour
la sixième – autour de l’objet d’étude « Regarder le monde, inventer
le monde – Imaginer des univers nouveaux », cette séquence prend appui
sur Charlie et la chocolaterie, de Roald Dahl. Une lecture qui tisse des liens
à partir de la faim, de la gourmandise et de l’imagination, avec d’autres textes comme Oliver Twist ou Hansel et Gretel.
Par Marie-Astrid Clair, professeure de lettres (académie de Paris)

Personnage rabelaisien échappé chez Rostand, cet ami fidèle de Cyrano incarne l’alliance joyeuse et gourmande de la poésie et de la gastronomie. Double du poète, il est aussi son allié dans la misère et dans la faim.
Celui qui paie sa place au théâtre en flan, récupère les poèmes d’emballage et se nourrit de tirades.
Par Laetitia Malpot, professeure de lettres