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Éric Pessan, Et les lumières dansaient dans le ciel : besoin d’espace

Elliott, un jeune adolescent qui vit mal la séparation de ses parents, se réfugie dans l’observation des étoiles. Il assiste à des phénomènes nocturnes dont il tente de percer le secret. Parcours autour d’un roman en apesanteur.
Par Inès Hamdi, professeure de lettres au collège Victor-Hugo à Noisy-le-Grand (93)

« Ad Astra » :
comment les Anciens envisageaient le ciel

L’astronomie poursuit un but : donner aux marins et aux cultivateurs une connaissance pratique des signes célestes. Aux origines, terre et ciel ne faisaient qu’un. Encore aujourd’hui, le désir est cette « séparation loin de l’étoile », ce manque qui nous distancie de ce que nous recherchons.
Par Haude de Roux, professeure de lettres (Paris)

Les premiers pas sur la Lune…
de Cyrano de Bergerac

Longtemps avant Hergé, Cyrano de Bergerac (le vrai) écrit Voyage dans la Lune qui fait date au point que la pièce éponyme d’Edmond Rostand y fait référence lors d’une scène truculente. Comment établir en classe un lien entre l’hypotexte et l’hypertexte, en visant à enrichir l’imaginaire des élèves ?
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Inspé Paris Sorbonne-Université

Le Château des étoiles, d’Alex Alice :
dans les rêves de Louis II de Bavière

Magnifique saga de bande dessinée, Le Château des étoiles, d’Alex Alice permet d’aborder deux objets d’étude du programme de cinquième : « Le voyage et l’aventure : pourquoi aller vers l’inconnu ? » et « Imaginer des univers nouveaux ». De la notion d’uchronie au genre de la science-fiction.
Par Stéphane Labbe, professeur de lettres (académie de Rennes)

Les satires croisées de Voltaire et Hrabal :
dérision cinglante de la bêtise et de l’ignorance

À deux cents ans d’intervalle, les deux écrivains, l’un français et l’autre tchèque, ont respectivement écrit De l’horrible danger de la lecture et Une trop bruyante solitude, textes corrosifs sur la censure des livres qui sont une dérision cinglante de la bêtise et de l’ignorance, de la superstition et de l’obscurantisme.
Par Pascal Caglar, professeur de lettres (Paris)