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Découvrir et créer des univers nouveaux grâce à Charlie et la chocolaterie

Proposée en cinquième ­– mais pouvant facilement être adaptée pour la sixième – autour de l’objet d’étude « Regarder le monde, inventer le monde – Imaginer des univers nouveaux », cette séquence prend appui sur Charlie et la chocolaterie, de Roald Dahl. Une lecture qui tisse des liens à partir de la faim, de la gourmandise et de l’imagination, avec d’autres textes comme Oliver Twist ou Hansel et Gretel.
Par Marie-Astrid Clair, professeure de lettres (académie de Paris)

Ragueneau, pâtissier des comédiens et des poètes

Personnage rabelaisien échappé chez Rostand, cet ami fidèle de Cyrano incarne l’alliance joyeuse et gourmande de la poésie et de la gastronomie. Double du poète, il est aussi son allié dans la misère et dans la faim. Celui qui paie sa place au théâtre en flan, récupère les poèmes d’emballage et se nourrit de tirades.
Par Laetitia Malpot, professeure de lettres

La grande bouffe de Gervaise
ou le début de la fin

Si faire lire en troisième un tome des Rougon-Macquart peut sembler présomptueux, faire découvrir l’expressivité de Zola à partir d’extraits permet d'assurer la transition vers la seconde. Cette séquence, proposée dans l’axe « Dénoncer les travers de la société », s’articule autour du repas de Gervaise, au chapitre 7 de L’Assommoir.
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Inspé Sorbonne université.

La fameuse petite madeleine

Le « petit coquillage de pâtisserie si grassement sensuel sous son plissage sévère et dévot » cher à Marcel Proust est une expérience à la fois sensorielle, mémorielle et littéraire. Il est le déclencheur d’une réflexion sur le temps. La gastronomie est partout dans La Recherche, et les sens ont partie liée avec la mémoire, clef de l’écriture.
Par Laetitia Malpot, professeure de lettres

Le Festin de Babette  ou la célébration de l’existence

Adapté par le cinéaste danois Gabriel Axel, à partir d’une nouvelle de sa compatriote Karen Blixen, ce film place le plaisir au cœur de l’existence sans contredire la nécessité de la foi. Le repas devient une histoire d’amour aussi bien physique que spirituelle. Les plats ne sont plus des objets infâmes mais sensuels et signifiants, à contempler comme des œuvres d’art.
Par Jean-Marie Samocki, professeur de lettres

Quand les mangas se mettent aux fourneaux

Rien d’étonnant à ce que les plats cuisinés occupent de larges pages dans les mangas : Tokyo devance Paris en restaurants, notamment étoilés. Il existe aussi des mangas culinaires, ou gourmet mangas, encore souvent boudés en France où les traditions japonaises ont pourtant le vent en poupe, poussées par cette culture pop qui arrive en série.
Par Rémi Inghilterra, professeur des écoles et critique