Leurs enfants après eux : phénomène et chambre d’échos

Succès chez les 14-25 ans, l’adaptation du roman de Nicolas Mathieu, Leurs enfants après eux, par Ludovic et Zoran Boukherma, croise d’autres films événements de la fin 2024 comme L’Amour ouf, de Gilles Lellouche et Vivre, mourir, renaître, de Gaël Morel.
Par Antony Soron, Maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Insp Paris Sorbonne-Université

Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau,
de Gints Zilbalodis :
sur une terre sans hommes

Magnifique périple en 3D sur une terre libérée des hommes mais pas du déluge, Flow laisse se déployer le talent et l’imaginaire du cinéaste d’animation letton. Sans parole ni discours mais à travers un parcours sensoriel puissant, il redonne sa place à la nature : animal, végétal et minéral connectés.
Par Philippe Leclercq, critique de cinéma

« C’est quoi comme nom ? » :
menaces sur les binationaux

Prof de français langue étrangère, Sai Beaucamp Castro de Henriques revient sur sa propre double nationalité : française née à Lisbonne de mère française et de père portugais. Comment expliquer sa propre inquiétude aux femmes migrantes qu’elle va retrouver en cours lundi 8 juillet, lendemain d’une élection décisive ?
Par Sai Beaucamp de Castro Henriques, professeure de français langue étrangère.

Le Cercle des poètes disparus,
pari réussi

Trente ans après le film, la belle adaptation de Gérald Sibleyras se situe toujours dans un collège strict et privé de l’Amérique des années 1960. Ce n’est pas tant la dénonciation de cette éducation disparue qui suscite l'adhésion que le mythe de la naissance à soi-même grâce à la rencontre d’un professeur.
Par Pascal Caglar, professeur de lettres

« Envoyé au bled » : une pratique récente
au cœur du film Le Jeune Imam

Renvoyer un ou plusieurs enfants dans le pays d’origine est une sanction qui s’est développée dans les années 2000 au sein des familles immigrées en France. Les conséquences sur la parentalité nourrissent le dernier film de Kim Chapiron, sorti en salles cette semaine.
Par Jean-Riad Kechaou, professeur d’histoire-géographie à Chelles (Seine-et-Marne)