
Écrire pour la jeunesse n’exclut pas d’écrire pour les adultes. En outre, les jeunes lecteurs ne sont pas des lecteurs moindre. Qui va à leur rencontre connaît leur exigence concernant les personnages, l'intrigue ou les dialogues.
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Inspé Paris Sorbonne-Université

Sur le thème « Réécritures et air du temps », l’écrivaine Marie-Aude Murail explique comment elle retravaille ses textes à l’occasion de la réimpression de ses livres, pour éviter les expressions et les termes stigmatisants
ou démodés.
Propos recueillis par Ingrid Merckx, rédactrice en chef

Lancée en 2017, l’aventure Philocomix s’est poursuivie en 2022 avec un tome 3 consacré au travail. Libres de penser complète ces parcours
à travers la philosophie occidentale en répertoriant des travaux
de femmes remarquables.
Propos recueillis par Ingrid Merckx, rédactrice en chef

L'Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev), constituée d’étudiants bénévoles mobilisés contre les inégalités, consacre sa seizième Journée de refus de l’échec scolaire, le 27 septembre prochain, à l’égalité devant la lecture. Entretien avec sa directrice des programmes.
Propos recueillis par Ingrid Merckx, rédactrice en chef

Et si le déminage n’est plus proposé à un auteur sous la forme de suggestions mais imposé à un texte dans une visée corrective ? Qui est légitime
pour aborder tel sujet dans un texte ? Faut-il gommer les marques
des idéologies du passé ?
Par Marie Pérouse-Battello,
rédactrice au service du Dictionnaire à l’Académie française

Sommes-nous tous des
sensitivity readers ? Mot-à-mot des « lecteurs sensibles », c’est-à-dire prompts à détecter un terme ou une expression potentiellement offensant pour des raisons raciales, ethniques, sexuelles, religieuses, morphologiques..., et réclamant une impérative modification, voire suppression.
Par Ingrid Merckx, rédactrice en chef