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Méditerranée, voyages et voyageurs

Cet article présente un parcours sur l’objet d’étude « La Méditerranée : conflits, influences et échanges », pour des classes de première, élèves en langues et culture de l’Antiquité, avec des textes en grec et en latin. L’ensemble est trop dense pour une séquence. Libre à chaque professeur de construire sa démarche à partir des axes exposés.

Avec les élèves, nous avons entrepris un voyage en Méditerranée, l’étude des textes qui s’y réfèrent du moins, faute de mieux certainement. Or, cette traversée s’avère vite ambitieuse, avec quelques risques d’errance, parce que le domaine est vaste et riche à parcourir. Il va nous falloir nous familiariser avec les lieux, les dates, ces grands repères géographiques et historiques sans lesquels on ne peut s’orienter. Il va nous falloir confronter des espaces antiques et contemporains pour que notre quête ait un sens et des résonances. Rien d’étonnant à ce que ce thème soit proposé durant deux années du parcours aux lycéens de langues et culture de l’Antiquité.

Construire une progression littéraire en terminale

Dans le cadre de la spécialité « Humanités » en terminale, savoir élaborer une progression littéraire permet de baliser un itinéraire et des angles sur la carte du programme. C’est l’une des phases fondamentales de la préparation du cours par le professeur : elle oriente tout son enseignement à venir.

Par Stéphane Labbe, professeur de lettres

Élaborer une progression annuelle revient à baliser les grandes étapes du voyage littéraire (et philosophiques pour ce qui relève de l’enseignement d’humanités) que le journal officiel invite à entreprendre. Il s’agit d’esquisser un itinéraire, de déterminer les angles de vue privilégiés qu’on choisit de porter sur la carte du programme. C’est l’une des phases fondamentales de la préparation de cours du professeur car c’est elle qui va orienter son enseignement futur et lui donner cohérence.

La culture féminine dans les contes de fées

Fin XVIIe, les autrices de contes de fées, dont Marie Catherine d’Aulnoy et Marie Jeanne L’Héritier de Villandon, s’engagent en faveur de l’éducation et de la lecture. La curiosité et la connaissance ne sont plus perçues comme moralement condamnables, mais comme des outils pour se protéger des dangers, corriger ses défauts, voire acquérir de l’éloquence et de l’esprit.

Par Sandrine Aragon, Sorbonne université