
Trois établissements parisiens, Chaptal, Lamartine et Décour, ont appris que certaines de leurs hypokhâgne et khâgne allaient fermer à la rentrée 2024. Pourtant, ils pratiquent un recrutement plus divers et les candidatures augmentent. Ils défendent cette exception française, publique et gratuite.
Par Pascal Caglar, professeur de lettres (Paris)

L’éviction par le ministère de l'Éducation de la présidente du jury du Capes externe de philosophie envoie un mauvais signe aux futurs candidats au concours : le formatage des professeurs primerait sur le savoir disciplinaire ? Billet d’humeur.
Par Pascal Caglar, professeur de lettres

Les cas de harcèlement qui frappent des adolescents semblent concentrer sur l’école la majorité des problématiques et des prises en charge. Est-ce un problème uniquement scolaire pour autant ? N’est-ce pas plutôt un phénomène social dont la lutte doit impliquer tous les acteurs et non pas seulement reposer sur des professionnels souvent démunis ?
Par Alexandre Lafon, professeur d'histoire et historien

Le 27 juin, Nahel Merzouk, un jeune homme de 17 ans, a été abattu par un policier à Nanterre. Filmée et choquante, cette scène a embrasé les quartiers populaires. Les écoles ne furent pas épargnées. Pour quelles raisons ? Témoignage d’un enseignant, également habitant et élu « de banlieue » et parent.
Par Jean-Riad Kechaou, professeur d’histoire-géographie (Chelles)

Ce sont les mêmes qui réclament la fin des classes prépas en les accusant d’élitisme et qui souhaitent les remplacer par des prépas privées onéreuses qui sélectionnent sur les revenus et non sur les capacités. Pascal Caglar s’insurge contre cette hypocrisie.
Par Pascal Caglar, professeur lettres en lycée (Paris)

La réforme du lycée et l’examen tôt dans l’année des épreuves de spécialité ampute le calendrier scolaire de plusieurs semaines, augmente le stress des élèves et favorise les inégalités face à l’examen.
Par Alexandre Lafon, professeur d'histoire

Autre effet pervers de la plateforme d’orientation post-bac : la pression sur l’avenir des élèves contraint à une euphorie des notes et à des commentaires qui ne reflètent ni le niveau individuel ni le niveau général. Et les enseignants perdent le sens de la notation.
Pascal Caglar, professeur de lettres (Paris)

Un logiciel utilisé par les inspecteurs permet de modifier les notes aux examens en dehors de toute procédure de jury. Elles passent ensuite en commissions d’harmonisation. Quelle est la valeur accordée au diplôme dans ces conditions ?
Par Stéphane Labbe, professeur de lettres (académie de Rennes)

Cette épreuve, rajoutée au concours en 2022, vise à évaluer la rectitude morale, institutionnelle et républicaine des futurs enseignants chargés de contrôler celles des élèves. C’est aussi une manière de surveiller les disciplines « à risques » comme les lettres, la philosophie et l’histoire.
Par Pascal Caglar, professeur de lettres (Paris)

Entérinant le principe du job dating, le recours aux contractuels et les primes dans les académies à la peine, la prestigieuse instance légitime un service public calqué sur le privé. Les propositions des enseignants en matière de recrutement sont-elles seulement consultées ? Humeur.
Pascal Caglar, professeur de lettres