Bravant l’exactitude biographique pour se concentrer sur les élans et les émotions de la jeune autrice des Hauts de Hurlevent, la comédienne australienne signe un premier long métrage non pas fidèle, mais crédible et sensible.
Stéphane Labbe, professeur de lettres (académie de Rennes)
À la Bourse de commerce de Paris, une quinzaine d’artistes internationaux invitent à découvrir des atmosphères et des univers inédits, grondant d’une juste inquiétude face au changement climatique.
Par Philippe Leclercq, critique
Auteur d’une dizaine de pièces, animateur de formation à la lecture à voix haute et d’atelier d’écriture, Cédric Bonfils transcrit, dans vingt-cinq poèmes dramatiques, la parole de jeunes aux trajectoires mouvementées, certains sur les chemins de l’exil.
Par Sylvia Bienaimé, professeure de lettres missionnée DAAC Lille
Trois destins de femmes sur trois générations dans ce film d'animation angolais qui sort sur grand écran ce 8 mars. Sombre et flamboyant il évoque la guerre pour l'indépendance et la guerre civile mais conte surtout l'errance sur les traces des disparus et la difficulté à se projeter.
Par Ingrid Merckx, rédactrice en chef
La série Lycée Toulouse-Lautrec montre comment une jeune valide découvre le handicap dans un établissement où tout le monde est logé à la même enseigne. De quoi inverser les représentations et prôner l’inclusion sans angélisme ni complaisance ni regard médical, mais avec une vraie préoccupation sociale et pédagogique.
Par Inès Hamdi, professeure de lettres en collège (académie de Créteil)
Récit initiatique et chronique familiale, lettre ouverte à la mère aimée et quête de l’origine d’une vocation : cette œuvre somme de Spielberg est aussi bien un retour sur soi qu’un hommage à tous les gamins émerveillés par le cinéma qui peuplent ses films.
Par Philippe Leclercq, critique
Le Studio Hébertot redonne vie à la diva. Par le jeu et le chant de Pauline Chagne, le miracle opère. « L’Aigle noir » revient dans la cuisine d’une scène de théâtre où tragédie familiale et comédie burlesque se télescopent de façon jubilatoire. Jusqu’au 2 avril.
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Inspé Paris Sorbonne-Université
Cette pièce sur un homme qui voit ses utopies fracassées par les désillusions à l’heure de la Révolution entre au répertoire de la Comédie-Française. L’intense mise en scène de Simon Delétang cible la critique du pouvoir dans un espace unique et bouleversé.
Par Philippe Leclercq, critique
Deux hommes, retranchés dans une cave au cœur d’un monde dévasté, attendent la fin. Entre burlesque et tragique, splendeur des mots et misère des corps, Jacques Osinski extrait de la noirceur de beaux moments de rigolade aux échos prophétiques.
Par Philippe Leclercq, critique
Qu’est-ce qui agitait la jeunesse parisienne des années 1980 ? Dans son premier long-métrage, Jimmy Laporal-Trésor propose un contrepoint saisissant de la France de Mitterrand, à l’imagerie clinquante et insouciante. Il oppose brutalement une bande métissée à des skinheads au cœur de Paris, en louchant vers les guerres de gangs du cinéma américain.
Par Inès Hamdi, professeure de lettres en collège (académie de Créteil)