Je suis toujours là, de Walter Salles :
la gloire de la mère

Walter Salles relate l’enlèvement d’un ancien député travailliste, Rubens Paiva, par la dictature militaire, dans le Brésil des années 1970. Dans cette œuvre de fiction, le cinéaste adopte le point de vue de son épouse, Eunice, qui devient une figure de résistante sous les traits de la comédienne Fernanda Torres.
Par Dominique Masdieu, animatrice littéraire

Être et avoir, de Nicolas Philibert :
compte-rendu et analyse pédagogique

La sortie du film de Claire Simon, Apprendre, offre l’occasion de revenir sur Être et avoir , de Nicolas Philibert (2002)[1], un des meilleurs documentaires jamais réalisés sur ce que signifie apprendre. Retour sur un travail observé au collège Lakanal de Sceaux (92) autour de ce film.
Philippe Leclercq, critique de cinéma

Leurs enfants après eux : phénomène et chambre d’échos

Succès chez les 14-25 ans, l’adaptation du roman de Nicolas Mathieu, Leurs enfants après eux, par Ludovic et Zoran Boukherma, croise d’autres films événements de la fin 2024 comme L’Amour ouf, de Gilles Lellouche et Vivre, mourir, renaître, de Gaël Morel.
Par Antony Soron, Maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Insp Paris Sorbonne-Université

Kafka, le dernier été,
de Judith Kaufmann et Georg Maas :
la pleine lumière

L’auteur de La Métamorphose n’était pas un homme sombre et renfermé. Il aimait la gaîté et le jeu, insiste ce film qui raconte comment il a été surpris par l’amour durant sa dernière année avant d’être emporté par la tuberculose. Critique du film et pistes pédagogiques.
Par Milly La Delfa, professeure de lettres (académie de Paris)

Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau,
de Gints Zilbalodis :
sur une terre sans hommes

Magnifique périple en 3D sur une terre libérée des hommes mais pas du déluge, Flow laisse se déployer le talent et l’imaginaire du cinéaste d’animation letton. Sans parole ni discours mais à travers un parcours sensoriel puissant, il redonne sa place à la nature : animal, végétal et minéral connectés.
Par Philippe Leclercq, critique de cinéma