Les errements douteux
des émissions d’histoire

Les Français aiment l’histoire. Pas à l’école mais à la télévision, à la radio, sur les réseaux sociaux, au cinéma. Les productions grand public se multiplient autour de quatre figures de proue : Stéphane Bern, Lorànt Deutsch, Franck Ferrand et Virginie Girod. Parfois plus vulgaire que vulgarisée, l'histoire peut venir servir une idéologie ou se répandre sans regard critique.
Par Alexandre Lafon

Les Rascals, de Jimmy Laporal-Trésor :
touche pas à mes potes

Qu’est-ce qui agitait la jeunesse parisienne des années 1980 ? Dans son premier long-métrage, Jimmy Laporal-Trésor propose un contrepoint saisissant de la France de Mitterrand, à l’imagerie clinquante et insouciante. Il oppose brutalement une bande métissée à des skinheads au cœur de Paris, en louchant vers les guerres de gangs du cinéma américain.
Par Inès Hamdi, professeure de lettres en collège (académie de Créteil)

Tempête, de Christian Duguay : remise en selle

Le réalisateur de Jappeloup adapte le roman et la bande dessinée Tempête au haras, de Chris Donner, illustré par Jérémie Moreau. Il évite les scories du mélodrame sportif et familial en misant sur la justesse du jeu et des échanges, les décors, la passion pour le milieu équin et l’ambiance de la course. Par Ingrid Merckx, rédactrice en chef

La Générale, de Valentine Varela :
des élèves et des profs sur la balance

La voie technologique reste dévalorisée au lycée. Le fossé entre les élèves qui poursuivent des études et les autres ne cesse de s’élargir. Le documentaire La Générale en interroge les causes en montrant des enseignants dévoués et des élèves piégés par le couperet de l’orientation.
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Inspé Paris Sorbonne-Université