Accueil » DERNIER NUMÉRO » Page 20

180 secondes pour convaincre

Les concours d’éloquence sont dans l’air du temps, et nombreux sont les établissements du secondaire qui en proposent à leurs élèves. Depuis la rentrée 2019, les professeurs de lettres peuvent mettre en place un enseignement de l'éloquence dès la troisième. Illustration dans un collège du centre-ville niçois.
Par Fanny Genoux, professeure documentaliste, et Shirley Conte, professeure de lettres, au collège Antoine-Risso à Nice

Tous en scène !

Faire rire ses proches. Ce doit être le premier ressort de ceux qui s’essaient au stand-up. Cette performance comique en solo, devant un public qui attend des blagues à la fois intimes et sociétales, est en passe de devenir un phénomène générationnel.

« La curiosité et l’intelligence sont parmi ce que nous avons de meilleur »

Science-fiction pas si futuriste, Ce que nous sommes confronte un privilégié équipé d’un cerveau numérique à la brusque perte de la plupart de ses connaissances. Que reste-t-il d’humain en lui ? Zep s'interroge en dessinant un monde où la forêt est devenue un refuge face à une ville qui aspire une énergie phénoménale.
Propos recueillis par Ingrid Merckx, rédactrice en chef de L’École des lettres

Ne choisissez pas Colette,
c’est (encore) une femme !

Après Olympe de Gouges en 2021, Colette arrive au programme du bac 2022. Fera-t-elle le poids face à l'abbé Prévost et Honoré de Balzac pour l'objet d'étude « Roman et récit du Moyen Âge au xxie siècle » ? Le parcours associé « La célébration du monde » ouvre de joyeuses pistes de dissertation. Réponses en antiphrases.
Par Marie-Astrid Clair, professeure de français à Paris

Après Molière… Quels sont les enjeux de ce quadricentenaire ?

Les quatre cents ans de l’écrivain et homme de théâtre s’ouvrent comme un festival de lecture, de réinterprétations, d’hommages et de polémiques. Ils ont déjà l’immense mérite de faire réfléchir au mythe, à la modernité, au rire, à l’esprit français, à l’insolence, à l’impérialisme, à la traductabilité et à la perception depuis l’étranger…

Par Martial Poirson, professeur d’histoire culturelle, de littérature et d’études théâtrales à l’université Paris 8