
Dans une autobiographie, un « je » réel signe un « pacte autobiographique » ; dans une autobiographie fictive ou autofiction, « je » romance sa propre
histoire.
Par Shirley Conte, professeure de lettres modernes,
collège Antoine-Risso à Nice

Alors que Driss Chraïbi enseignait la littérature maghrébine à l'université Laval au Canada en 1970, un collègue lui a demandé un ouvrage pour raconter le Maroc à ses étudiants. Il a écrit La Civilisation, ma Mère !...
Par Shirley Conte, professeure de lettres modernes,
collège Antoine-Risso à Nice

Entrée au programme de français en première, Sido est une œuvre solitaire, une quête intime dans laquelle Colette part au pays de l’enfance. Elle sillonne son quartier natal comme sa mémoire, et son expérience autobiographique passe par des formules sensorielles.
Par Haude de Roux, professeure de lettres classiques

Dans le cadre de l’objet d’étude de troisième « Se raconter, se représenter », le témoignage de l’afro-américain Solomon Northup permet d’interroger : comment les récits de soi aident-ils à comprendre une société, des événements historiques et leurs résurgences dans l’actualité ?
Par Inès Hamdi, professeure de lettres (Seine-Saint-Denis)

Parmi les succès éditoriaux, on ne compte plus les biographies et autobiographies. Pour autant, la scolarisation du « genre » biographique reste à interroger
en fonction de la place qu’il occupe réellement dans les programmes.
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres,
Inspé Sorbonne Université.

À l’occasion de la Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité, le 27 janvier, Clément Huguet, professeur d’histoire-géographie, témoigne, dans une tribune du journal Le Monde, du projet pédagogique mis en place au collège Michel-Richard-Delalande d’Athis-Mons (Essonne) autour des déportés du convoi 77.
Par Clément Huguet, professeur d’histoire-géographie
au collège Michel-Richard-Delalande à Athis-Mons (91)

Retour sur la genèse et les différentes réceptions de La Religieuse,
depuis le roman de Denis Diderot, qui figure au programme de l’agrégation de lettres pour la session 2023, jusqu’au « scandale » provoqué
par l’adaptation cinématographique mémorable de Jacques Rivette.
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres,
Inspé Sorbonne Université

À l’occasion de la parution d’un essai sous forme de dialogue
avec le philosophe Abdennour Bidar, le pédagogue Philippe Meirieu tente
de redéfinir des fondamentaux nécessaires à l'école : se construire, échanger des questions et des savoirs, se retrouver dans des œuvres.
Propos recueillis par Ingrid Merckx, rédactrice en chef de L’École des lettres

Seule la phrase était assertive jusqu’à ce qu’en 2016, le Petit Robert déclare l'adjectif « assertif » apte à qualifier non plus seulement des énoncés, mais aussi des personnes. Curieuse ruse du langage, qui n'étonnera pourtant aucun familier
de la physiologie propre au développement personnel.
Par Marie Pérouse-Battello,
lexicographe au Service du Dictionnaire de l’Académie française

La romancière Brigitte Giraud publie Porté Disparu, une fiction découpée en monologues autour de la disparition d’un jeune homme de 17 ans.
Le drame est survenu après un exposé en cours d’histoire sur les premiers autodafés nazis et la répression des homosexuels.
Propos recueillis par Ingrid Merckx, rédactrice en chef de L’École des lettres