En classe, l’accent est davantage mis sur la lecture et la grammaire
que sur l’écriture. Un fossé se creuse à l’heure de ChatGPT et des réseaux sociaux. Les élèves tracent, copient, dictent dès la maternelle. Mais apprendre à écrire, c’est aussi adopter une posture d’auteur(e) et apprendre à réécrire.

Par Marie-Astrid Clair, professeure de lettres et formatrice Inspé (Paris)

Lorsqu’elle est scolaire, l’écriture plonge les élèves dans une posture balisée, guidée, qui les forme, quand l’écriture créative les laisse libres de choisir leur sujet, comme un auteur. Illustration à travers des expériences en classe mobilisant plusieurs stratégies.

Par Hella Feki, professeure de lettres (académie de Versailles)

Nombre d’enseignant(e)s n’ont pas fait l’expérience d’écrire un texte
ou de traiter un sujet depuis l’université. Pourtant, établir des critères d’évaluation et comprendre les questions qui se posent dans une démarche d’auteur permet d’échanger avec ses élèves et nourrit la confiance en soi.

Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Inspé Paris Sorbonne-Université

L’écriture créative passe de l’expertise de l’enseignant à celle de l’écrivain, et fait vivre la littérature non pas seulement comme bibliothèque
mais comme processus engageant le sujet. Cela invite à réfléchir
à la réception d’un texte et à repenser l’évaluation.

Par Anne-Marie Petitjean, professeure en littérature française
à l’université de Cergy

Les adolescents écrivent en réalité beaucoup, pour peu que l’on considère l’écriture sous toutes ses formes, y compris communicationnelles. Elle peut même inciter à la lecture. Retour sur une enquête réalisée par l’association Lecture Jeunesse, sur leurs pratiques, et publiée l’hiver dernier.

Par Christine Mongenot, maître de conférences en littérature et chargée de mission auprès de Lecture Jeunesse