Le 21 mars, Marie-Aude Murail s’est vu décerner le Prix Hans-Christian-
Andersen, soit « la plus haute distinction internationale décernée aux auteurs et illustrateurs de livres pour enfants », d’après Livres Hebdo, le journal des professionnels du livre.
Les nouvelles épreuves privilégient l’oral et la culture littéraire. Elles manifestent aussi une volonté d’évaluer les qualités didactiques davantage que le savoir
académique. Celui-ci reste cependant au cœur de l’exercice canonique
de la dissertation. Éclairages. Par Laeticia Malpot, professeure de lettres
Le documentariste et réalisateur de En nous mesure la distance parcourue en dix ans par les lycéens de Nous, princesses de Clèves. Comment ils se sont
déplacés socialement, comment ils sont devenus parents, conscients
des violences sociales, sexistes et racistes, d’une société inégalitaire
qui fait peu de place aux parcours de jeunes issus des quartiers populaires. Propos recueillis par Ingrid Merckx,
rédactrice en chef de L’École des lettres
Avec la danseuse, chorégraphe et vidéaste, Doria Belanger, les élèves
d’options artistiques du lycée La Plaine de Neauphle, à Trappes, ont monté des films dansés en croisant différentes disciplines. Ils ont travaillé autour
du corps dans l’espace et de la manière de filmer des mouvements,
avant projections sur les murs d’un théâtre. Caroline Fabre, professeure de lettres et théâtre au lycée La Plaine de Neauphle à Trappes
La Trahison d’Einstein est une pièce construite
par le dramaturge franco-belge sur une bataille d’arguments entre le savant et un vagabond. C’est une œuvre indiquée pour l’objet d’étude « Individu et société : confrontations de valeurs » en quatrième, et « Agir dans la cité : individu
et pouvoir » en troisième. Par Stéphane Labbe, professeur de lettres
Remodelé sans cesse depuis la seconde moitié du XXe siècle, le personnage du faux dévot incarne ou fait résonner le contexte dans lequel il apparaît.
Ce qui en fait un formidable sujet d’analyse et une source fertile
d’interprétations pour la lecture critique comme pour le jeu d’acteur. Par Alain Beretta, professeur de lettres
L’acte 1 de la pièce d’Edmond Rostand offre une illustration saisissante
de ce dispositif qu’est le théâtre dans le théâtre. Le spectateur se trouve associé au fonctionnement de l’illusion comique. La mise en abîme servant de ressort comique et dramatique. Par Laetitia Malpot, professeure de lettres
Initiateur d’un atelier théâtre dans un lycée professionnel parisien,
Sylvain Labois raconte comme il s’est fait déposséder de la mise en scène par trois élèves comédiennes qui se sont emparées de cette expérience
non utile, mais essentielle. Il se souvient du Mariage de Figaro monté alors
et de l’Antigone de Cocteau maintenue en pleine pandémie de Covid. Par Sylvain Labois,
professeur de lettres en lycée professionnel à Paris