Avant de bénéficier d’une adaptation cinématographique par Christian Duguay, et d’inspirer une version en bande dessinée illustrée par Jérémie Moreau, Tempête au Haras, de Chris Donner, a connu une première vie littéraire en tant que roman de jeunesse. Tout sauf tiède. (Lire la critique d'Ingrid Merckx sur le film Tempête)
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Inspé Paris Sorbonne-Université
Le réalisateur de Jappeloup adapte le roman et la bande dessinée Tempête au haras, de Chris Donner, illustré par Jérémie Moreau. Il évite les scories du mélodrame sportif et familial en misant sur la justesse du jeu et des échanges, les décors, la passion pour le milieu équin et l’ambiance de la course.
Par Ingrid Merckx, rédactrice en chef
Parce que les enfants ne sont pas épargnés par les violences du monde, comment ne pas les faire réfléchir à des parcours d’exil : pendant l’Occupation ou aujourd’hui, avec notamment deux réfugiées syriennes. Ils font preuve d’une grande humanité dans leur accueil.
Par Clément Huguet, professeur d’histoire-géographie
au collège Michel-Richard-Delalande à Athis-Mons (91)
La metteuse en scène Raphaëlle Boitel nomme « cirque chorégraphié théâtral » ce genre qui croise plusieurs disciplines des arts vivants, comme dans le spectacle qu’elle présente pour les fêtes au théâtre du Rond-Point. Sept personnages venus d’ailleurs débarquent dans notre monde…
Par Pascal Caglar, professeur de lettres (Paris)
Retour sur une semaine de formation, d’ateliers de philosophie pour les enfants et d’échanges à Moorea, en Polynésie française. Comme support : des textes tirés de la littérature de jeunesse polynésienne, lus par des parents en tahitien.
Par Simon Deprez, professeur des écoles, docteur en sciences de l’éducation
(école élémentaire de Moorea, Polynésie française), et Edwige Chirouter, professeure en philosophie
de l’éducation (université de Nantes, Inspé), titulaire de la Chaire Unesco sur la philosophie avec les enfants.
La littérature de jeunesse serait-elle devenue tiède ? Politiquement correcte ? C’est la critique qui s’est imposée lors d’un débat houleux au Salon du livre et de la presse jeunesse vendredi 8 décembre.
Par Marie-Astrid Clair, professeure de lettres (Paris)
Une forêt, des châteaux, un lac gelé, des plaines enneigées et des effets d’une rare beauté : Johanna Boyé livre une version féministe, écologique et enchanteresse du conte d’Andersen au Vieux-Colombier. Un vrai spectacle de Noël.
Par Philippe Leclercq, critique
Le ministère de l’Éducation nationale prépare une nouvelle réforme des classes préparatoires HEC qui diminuerait le volume horaire de lettres et de philosophie. Un comité de pilotage doit se tenir le 13 décembre sans les représentants du personnel. Une pétition circule déjà contre cette réforme.
Par Pascal Caglar, professeurs de lettres (Paris)
Traducteur de textes allemands, Olivier Mannoni a accepté de traduire Mein Kampf pour les éditions Fayard. Il a posé une condition : que le texte soit accompagné d’un « appareil critique solide établi par des historiens ».
Par Norbert Czarny, critique littéraire
Le cinéaste d’Indigènes poursuit son travail de mémoire collective en retraçant les événements du 5 au 6 décembre 1986 où deux jeunes d’origine maghrébine ont été tués par la police à Paris et à Pantin. L’un a été érigé en martyr, l’autre est resté dans l’ombre.
Par Ingrid Merckx, rédactrice en chef de L’École des lettres