Imaginé par la poétesse Andrée Chédid dans L’Enfant multiple, cet enfant, victime d’un attentat à Beyrouth, campe un personnage universel mais de fiction, que la mise en scène d’Anne Kessler confronte à des témoignages réels, au Studio-Théâtre.
Par Philippe Leclercq, critique
Réalisée en stop motion, image par image, cette fable écologique à Bornéo s’intéresse à la destruction de ce poumon vert et au racisme qui frappe les Penan qui y vivent. Ode à la résistance, à hauteur d’enfant.
Par Philippe Leclercq, critique
Thriller social sur un livreur sans papiers, L’Histoire de Souleymane suit la course effrénée d’un jeune Guinéen pour gagner sa vie dans Paris et se soumettre à l’entretien d’examen des demandes d’asile en un temps record.
Par Philippe Leclercq, critique de cinéma
Adapter un classique du XIXe siècle tel que Le Comte de Monte-Cristo, c’est partir à la recherche du romanesque et d’hommes pittoresques, critiquer l’argent roi et vivre des aventures farouches. Malgré l’ampleur du projet, Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière brillent par leur retenue et offrent au Comte une cure de jeunesse.
Par Philippe Leclercq, critique
Au programme des classes de lycée sous l’intitulé « Mensonge et comédie », cette pièce peu facile est interprétée avec aisance par des personnages virevoltants, dans cette mise en scène tambour battant de Marion Bierry. Un hommage à une époque éprise de baroque et de séduction.
Par Pascal Caglar, professeur de lettres (Paris)
Seul sur la scène du théâtre de l’Atelier, l’aimable causeur fait part de ses inquiétudes en matière de bouleversement écologique, et il parvient à faire rire tout en alertant. Un exploit !
Par Philippe Leclercq, critique
En salle mercredi 5 juin, le premier long métrage d’animation du réalisateur japonais Tomohisa Taguchi reprend le motif du tunnel pour développer une aventure adolescente et initiatique. Le cadre est serré pour évoquer le mal-être des deux héros et leur besoin éperdu d’ailleurs.
Par Philippe Leclercq, critique
La sortie d’une nouvelle suite de La Planète des singes invite à relire Pierre Boulle et à revisiter les différentes adaptations pour le cinéma et la télévision qui, depuis près de cinquante ans, nourrissent cette satire de notre monde et des comportements humains.
Par Éric Hoppenot, docteur en littérature française, formateur agrégé de lettres à l’Inspé Paris Sorbonne-Université, Collège international de philosophie
À la Comédie-Française, Silvia Costa met en scène le texte admirablement traduit par Yves Bonnefoy, qui emporte avec lui l’imagination du public jusqu’au plus profond de la folie humaine. Elle en bride par instants la violence, mais sans porter atteinte à l’effroi provoqué par cette traversée.
Par Philippe Leclercq, critique
À la Scala, Noémie Pierre met en scène l’histoire d’une mère et de son fils que les mots bistournés rapprochent et protègent de la guerre, dans une petite cahute pleine de fantômes, de jours vides et de rires. Elle s’inspire d’un texte de Jean-Claude Grumberg initialement pour la jeunesse et vraiment pour tout âge.
Par Philippe Leclercq, critique