Peut-on tout dire aux jeunes lecteurs ?

Issu d’un cycle de conférences à l’université du Luxembourg, l’ouvrage collectif Peut-on tout leur dire ? sous la direction de Tonia Raus et Sébastian Thiltges, s’attaque à l’indicible en littérature jeunesse à travers l’écologie, la transmission des événements historiques, des expériences adolescentes, des questions de genre. Analyse.
Par Alexia Psarolis, chercheuse (Le Mans Université)

Enseigner les littératures européennes

Alors que 30 % des jeunes disent qu’ils iront voter pour les élections européennes du 9 juin, la construction d’une culture littéraire européenne est à la traîne. Découvrir l’Europe doit passer par la lecture de ses auteurs classiques et contemporains.
Par Pascal Caglar, professeur de lettres (académie de Paris)

Gallimard publie de nouvelles traductions
de Raymond Chandler

L’écrivain, désormais reconnu comme l’un des grands stylistes de la langue américaine, a longtemps souffert des clichés qu’on associe aux auteurs de la collection « Série noire ». Les éditions Gallimard, avec de nouvelles traductions, lui accordent la reconnaissance littéraire qu’il mérite.
Par Stéphane Labbe, professeur de lettres (académie de Rennes)

Les Bonnes, de Jean Genet :
le fantasme morbide des robes de Madame

Régal de construction dramatique, la plus célèbre pièce de Jean Genet, inspirée par l’affaire des sœurs Papin, est jouée au Théâtre 14 puis part en tournée. La mise en scène pétulante de Mathieu Touzé souligne, au-delà du conflit de classes, l’importance de l’inversion des identités et du travestissement.
Par Philippe Leclercq, critique

Monsieur Apothéoz,
une BD pour questionner les enjeux de l’écriture de soi

Lauréate du prix des Lycées du rectorat de Poitiers 2024 au dernier festival de la bande dessinée d’Angoulême, Monsieur Apothéoz, la BD de Julien Frey et Dawid, est en parfaite adéquation avec les attentes du programme de seconde professionnelle.
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Inspé Paris Sorbonne-Université

Le Cercle des poètes disparus,
pari réussi

Trente ans après le film, la belle adaptation de Gérald Sibleyras se situe toujours dans un collège strict et privé de l’Amérique des années 1960. Ce n’est pas tant la dénonciation de cette éducation disparue qui suscite l'adhésion que le mythe de la naissance à soi-même grâce à la rencontre d’un professeur.
Par Pascal Caglar, professeur de lettres