La nostalgie :
à quoi bon ?

Le tour de la question : la fin d’année scolaire est propice à l’expression de la nostalgie. Plateforme conceptuelle au confluent du passé, du présent et du futur, ce sentiment permet de parcourir a posteriori les trois perspectives globales du programme de philosophie en terminale.
Par Hans Limon, professeur de philosophie

 Femmes vampires
dans La Peau de chagrin, de Balzac 

Dans l’axe d’étude « Les romans de l’énergie, création et destruction », le thème de la dévoration permet d’analyser ce roman par le biais de figures féminines ambiguës. Des femmes goules que rencontre le personnage de Raphaël.
Par Haude de Roux, professeure de lettres classiques, lycée Jacques-Monod (Paris)

« Habiter joyeusement des clairières »

De Robinson Crusoé, de Daniel Defoe, à Deux ans de vacances, de Jules Verne, la littérature n’a cessé d’illustrer le motif de la cabane. Édifier une cabane, c’est poser un geste qui rappelle l’enfance et peut aussi engager une éthique. Quelques pistes pour une séquence sur le thème « Dans ma maison ».
Par Laetitia Malpot, professeure de lettres (Brest)

Les systèmes corrélatifs
à complément indirect

Jusqu’ici, toutes les phrases se construisaient par enchaînement direct d’un complément verbal introduit par que. C’était le cas des consécutives (si… que), des comparatives (aussi… que) et autres exemples de corrélatives. À ces modèles syntaxiques s’opposent les systèmes à complémentation indirecte, qui font appel à la préposition pour.
Par Yves Lucas, professeur de lettres (académie de Rennes)

Relever le défi du Temps retrouvé  

En classe de seconde, l’entrée sur « Le roman et le récit du XVIIIe siècle au XXIe siècle » autorise l’étude d’un roman de Marcel Proust. Cette lecture résiste aux élèves ? Ce défi d’apprentissage réserve de belles surprises justifiant la programmation du Temps retrouvé.
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Inspé Paris Sorbonne-Université

Étudier Richard III et ses réécritures

La pièce la plus jouée de William Shakespeare peut constituer la base d’une séquence sur l’intertextualité dans le cadre de l’objet d’étude « Le théâtre du xviie siècle au xxie siècle » en classe de seconde. Elle illustre la métamorphose d’un personnage historique en figure mythique, et permet de réfléchir à l’interprétation de pièce en langue étrangère et aux réécritures. Cette pièce est également au programme de la spécialité théâtre en terminale (2022-2023).
Par Laetitia Malpot, professeure de lettres (académie de Brest)

Les chants de l’exil

Principe primitif du poème élégiaque, l’exil ouvre un vaste champ littéraire à travers les âges. De la figure d’Ulysse au poète sur le rivage, de l’être en errance au rêve libre, il s’agit de scruter pour les premières en langues et cultures de l’Antiquité les modulations de la terre perdue.
Par Haude de Roux, professeure de lettres classiques

Manon Lescaut à l’oral du bac

Trois extraits du roman de l’abbé Prévost peuvent mettre particulièrement l’accent sur la marginalité du personnage. Analyse de textes pour préparer l’examen.
Par Stéphane Labbe, professeur de lettres (académie de Rennes)

À l’ombre des jeunes filles en fleurs : « Se chercher, se construire » avec Proust

Le deuxième tome de La Recherche, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, s’intéresse à la découverte de la poésie et de l’amour par le héros adolescent. Pour le thème « Se chercher, se construire », proposition de séquence sur le chapitre intitulé « Nom de pays : le pays ».
Par Laetitia Malpot, professeure de lettres (académie de Brest)

Colette célèbre le monde
en baie de Somme

Au programme de première voie générale, dans l’objet d’étude « Le roman et le récit, du Moyen Âge au XXIe siècle, la célébration du monde est un thème parfaitement indiqué pour étudier les textes écrits par Colette entre 1906 et 1910 dans cette région maritime. Il est également tout à fait adapté pour fêter les 150 ans de l’écrivaine.
Par Pascal Caglar, professeur de lettres (Paris)