Le Menteur, de Pierre Corneille :
études de textes

Acte II, scène 5 : le mariage forcé ; acte IV, scène 5 : la fausse grossesse ; acte V, scène 3 : la vérité et le mensonge réconciliés. La pièce de Corneille, au programme des premières générales et technologiques, fait du mensonge le point pivot entre la comédie et la tragédie. Et il faut comprendre mensonge comme travestissement, ce qui le rapproche du rôle du comédien.

Par Pascal Caglar, professeur de lettres (académie de Paris)

« Rire et savoir » :
le genre de la satire
chez Rabelais, Boileau, Démocrite et Héraclite

En première, dans le cadre de l’objet d’étude consacré à la littérature d’idées, le parcours autour de Rabelais s’intitule « Rire et savoir ». Une séquence pourrait prendre appui sur le
genre de la satire et sur Les Satires de Boileau, en lecture cursive, ainsi que sur les figures de
Démocrite et d’Héraclite.


Par Laëtitia Malpot, professeure de lettres (Versailles)

Premier alunissage littéraire crédible : De la Terre à la Lune, de Jules Verne

La Lune fascine des écrivains depuis quatre siècles. Au milieu du XIXe siècle, Jules Verne, soucieux de vulgariser les connaissances scientifiques, a imaginé un voyage vers notre satellite, initiant une littérature d’anticipation qui s’avérera florissante.

La Tempête, de Shakespeare
ou les bouleversements idéologiques
des XVIe et XVIIe siècles

Pour illustrer l’objet d’étude, « les représentations du monde » (spécialité Humanités, littérature et philosophie en classe de première), la dernière pièce de Shakespeare met en scène l’influence des grandes découvertes et l’émergence du rationalisme. Elle se fond aussi sur la combinaison parfois antagoniste entre les croyances magiques, le savoir-faire et les savoirs.
Par Stéphane Labbe, professeur de lettres (académie de Rennes)

La poésie et la nature : parcours lyrique autour de Mes forêts, d’Hélène Dorion

Ce parcours, à partir des textes de la poétesse québécoise, propose une suite de lectures d’autres poètes où les figures d’analogie mettent en lumière le lien privilégié de l’homme avec la nature. Complice fidèle, elle image son monde intérieur avec une infinité de nuances.

Par Haude de Roux, professeure de lettres (académie de Paris)

Nathalie Sarraute,
Pour un oui ou pour un non : l’inquiétante étrangeté de l’être

Avec sa dernière pièce, Nathalie Sarraute continue d’explorer la « source secrète de notre existence ». Au programme des œuvres pour les élèves de première générale, dans l’objet d’étude « Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle », cette analyse montre aussi comment la dramaturge joue avec les codes du théâtre.

Par Eddie Breuil, professeur de lettres (académie de Lyon)