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Poésie et diversité chez Jules Renard

Dans ses Histoires naturelles, l’auteur de Poil de carotte porte un regard peu anthropocentré sur la nature et les êtres vivants. Prévue pour les objets d’étude « Imaginer, dire et célébrer le monde, création poétique » en sixième, et « Regarder le monde » en cinquième, cette séquence fait écho au programme de sciences de la vie et de la terre, et peut donner lieu à un projet interdisciplinaire.
Par Marie-Astrid Clair, professeure de lettres modernes à Paris

Histoire de bouts de monde

Deux filles et deux garçons d’une dizaine d’années dans quatre romans qui ciblent quatre phénomènes : Xavier-Laurent Petit entraîne, avec ses Histoires naturelles, aux quatre coins du monde trouver des manières de résister à des effondrements. Ce sont comme des contes initiatiques ultracontemporains, à hauteur d’enfant, et pas seulement.
Par Sai Beaucamp-Henriques, professeure de français langue étrangère

« Comprendre le monde qui nous entoure »

Et si ses Histoires naturelles se lisaient comme on pénètre dans un cabinet de curiosité, avec l’envie de regarder, s’étonner, fouiller, comprendre ? Rencontre avec Xavier-Laurent Petit, au carrefour des sciences naturelles et de la littérature, des phénomènes naturels et de la fiction, de l’effroi et de l’émerveillement.

Propos recueillis par Ingrid Merckx

Les raisons de la lutte

Six ans après Demain, le documentariste Cyril Dion emmène deux jeunes du mouvement climat pour une expédition sur la planète de la sixième extinction en répétant : « Ça te fait quoi ? ». La réponse réside peut-être dans la promesse que représentent Bella et Vipulan, brillants et impliqués, pour le futur.
Par Ingrid Merckx

Histoire d’une renaissance

L’adaptation en bande dessinée par Jérémy Royer du roman de Nastasia Rugani, Tous les héros s’appellent Phénix, offre une belle entrée au thème « Avec autrui : amis, famille, réseau » au programme de français de cinquième. Un professeur prend une place grandissante dans une famille dysfonctionnelle dont il devient le prédateur. La narratrice construit un parcours de détection de la violence et de la manière d’y répondre. C'est aussi une ode à la sororité.
Par Ophélie Praly, professeure de lettres modernes, et Olivier Dufaut, professeur documentaliste