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Un rayon de soleil dans l’enseignement public dévasté

Initiateur d’un atelier théâtre dans un lycée professionnel parisien, Sylvain Labois raconte comme il s’est fait déposséder de la mise en scène par trois élèves comédiennes qui se sont emparées de cette expérience non utile, mais essentielle. Il se souvient du Mariage de Figaro monté alors et de l’Antigone de Cocteau maintenue en pleine pandémie de Covid.
Par Sylvain Labois, professeur de lettres en lycée professionnel à Paris

L’intérêt de monter sur scène

Adepte de la pédagogie fondée sur des projets et convaincue de la puissance de l’art, Isabelle Niveau témoigne du travail qu’elle mène depuis plus de vingt ans avec des collégiens et des lycéens de Kourou. En faisant l’expérience du jeu devant un public sur un temps long, ceux-ci acquièrent une confiance et une fierté nouvelles.
Par Isabelle Niveau, inspectrice d'académie, inspectrice pédagogique régionale, déléguée académique à l'action culturelle au rectorat de Guyane

180 secondes pour convaincre

Les concours d’éloquence sont dans l’air du temps, et nombreux sont les établissements du secondaire qui en proposent à leurs élèves. Depuis la rentrée 2019, les professeurs de lettres peuvent mettre en place un enseignement de l'éloquence dès la troisième. Illustration dans un collège du centre-ville niçois.
Par Fanny Genoux, professeure documentaliste, et Shirley Conte, professeure de lettres, au collège Antoine-Risso à Nice

Tous en scène !

Faire rire ses proches. Ce doit être le premier ressort de ceux qui s’essaient au stand-up. Cette performance comique en solo, devant un public qui attend des blagues à la fois intimes et sociétales, est en passe de devenir un phénomène générationnel.

Fan de fantastique

« Ou bien il s’agit d’une illusion… », suggère Tzvetan Todorov dans son Introduction à la littérature fantastique. Dans ce texte publié en 1970, le théoricien pose le doute comme pierre angulaire du fantastique. Loup sur la lande ou créature sortie des enfers, le chien des Baskerville ? « Il y a la mort du dernier occupant du manoir, mort qui s’accorde si exactement avec la légende familiale. Il y a les rapports répétés des paysans touchant l’apparition d’une bête monstrueuse sur la lande. N’ai-je pas moi-même entendu de mes propres oreilles par deux fois un bruit qui ressemblait à l’aboiement d’un chien ? Il est incroyable, impossible que les lois ordinaires de la nature soient violées. Un chien fantôme ne laisse pas d’empreintes matérielles, ne remplit pas l’air de son cri. » Et la bête du Gévaudan ?

Poésie et diversité chez Jules Renard

Dans ses Histoires naturelles, l’auteur de Poil de carotte porte un regard peu anthropocentré sur la nature et les êtres vivants. Prévue pour les objets d’étude « Imaginer, dire et célébrer le monde, création poétique » en sixième, et « Regarder le monde » en cinquième, cette séquence fait écho au programme de sciences de la vie et de la terre, et peut donner lieu à un projet interdisciplinaire.
Par Marie-Astrid Clair, professeure de lettres modernes à Paris