Philippe Leclercq

Philippe Leclercq

Six personnages en quête d’auteur,
de Luigi Pirandello, au Vieux-Colombier :
rompre les digues de la vérité

À quoi sert le théâtre aujourd’hui ? interroge cette pièce de Pirandello mise en scène par Marina Hands. Une question brûlante alors que le festival d’Avignon vient d’ouvrir, étranglé par l’inquiétude du monde de la culture face aux scores du Rassemblement national. Avec Guillaume Gallienne dans le rôle du metteur en scène.
Par Philippe Leclercq, critique

Le Comte de Monte-Cristo,
de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière :
cure de jeunesse

Adapter un classique du XIXe siècle tel que Le Comte de Monte-Cristo, c’est partir à la recherche du romanesque et d’hommes pittoresques, critiquer l’argent roi et vivre des aventures farouches. Malgré l’ampleur du projet, Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière brillent par leur retenue et offrent au Comte une cure de jeunesse.
Par Philippe Leclercq, critique

Tunnel to Summer :
les sortilèges du temps

En salle mercredi 5 juin, le premier long métrage d’animation du réalisateur japonais Tomohisa Taguchi reprend le motif du tunnel pour développer une aventure adolescente et initiatique. Le cadre est serré pour évoquer le mal-être des deux héros et leur besoin éperdu d’ailleurs.
Par Philippe Leclercq, critique

Moman – Pourquoi les méchants
sont méchants
,
de Jean-Claude Grumberg :
remède contre « la blouse »

À la Scala, Noémie Pierre met en scène l’histoire d’une mère et de son fils que les mots bistournés rapprochent et protègent de la guerre, dans une petite cahute pleine de fantômes, de jours vides et de rires. Elle s’inspire d’un texte de Jean-Claude Grumberg initialement pour la jeunesse et vraiment pour tout âge.
Par Philippe Leclercq, critique

Notre Planète. Chronique n° 9.
Exposition Théodore Rousseau

Le Petit Palais réunit une centaine d’œuvres de Théodore Rousseau, paysagiste français, cofondateur de l’école de Barbizon et ardent défenseur de la forêt. Une grande joie pour les amoureux de nature autant que les esthètes qui goûteront le talent d’un artiste doué d’une précoce conscience écologique et voulant peindre la nature pour elle-même.
Par Philippe Leclercq, critique

Les Bonnes, de Jean Genet :
le fantasme morbide des robes de Madame

Régal de construction dramatique, la plus célèbre pièce de Jean Genet, inspirée par l’affaire des sœurs Papin, est jouée au Théâtre 14 puis part en tournée. La mise en scène pétulante de Mathieu Touzé souligne, au-delà du conflit de classes, l’importance de l’inversion des identités et du travestissement.
Par Philippe Leclercq, critique