L’art du clown
Par Pascal Caglar, professeur de lettres
Le délai supplémentaire de 15 jours pour s’inscrire aux concours de l’enseignement 2023 sonne comme une blague ou une provocation : quel indécis se précipiterait dans cette bataille quand les recrutements express, sans concours ni préparation, se multiplient ?
Par Pascal Caglar, professeur de lettres
Une enquête de L’Autonome de solidarité laïque, publiée par Éric Debarbieux et Benjamin Moignard le 18 octobre, révèle que le climat scolaire s’est nettement dégradé en dix ans pour les personnels encadrants et enseignants. En pleine crise des recrutements, 51 % d’entre eux pensent à démissionner.
Par Pascal Caglar, professeur de lettres
Personne ne peut être privé de culture ou en être écarté, et le secteur marchand ne peut à lui seul répondre à la demande ni pourvoir aux besoins de chacun. C’est ce qu’ont déclaré les 160 pays réunis à Mexico lors de la conférence de l’Unesco, qui s’est achevée le 2 octobre avec l’adoption d’un texte majeur pour les objectifs durables des Nations unies.
Par Pascal Caglar, professeur de lettres
Jacques Gamblin incarne Elwood, au Rond-Point, cet homme qui vit avec un grand lapin blanc imaginaire. Cette pièce, écrite en 1944 par l’américaine Mary Chase, inverse le motif du déviant qu’il faut rétablir : c’est celui qu’on traite en doux dingue qui permet la satire d’une époque.
Par Pascal Caglar, professeur de lettres
Plutôt que de recruter en urgence des vacataires qui n’ont pas ouvert un livre de grammaire ni vu un adolescent ou un enfant depuis des années, pourquoi ne pas se tourner vers les sortants des filières d’élite, prêts à une année de césure sociale et solidaire et encore tout frais émoulus du système scolaire ?
Par Pascal Caglar, professeur de lettres (académie de Paris)
Structure fondamentale de l’enseignement de la littérature, cette épreuve devenue frustrante pour les enseignants et rebutante pour les élèves est le symptôme de la désaffection du français. La faute aux programmes qui imposent trop de textes et se détournent des réflexes d’analyse.
Pascal Caglar, professeur de lettres à Paris
Nouveau billet d’humeur sous forme de dialogue pour décrypter efficacement le rapport remis à la commission des finances du Sénat sur la crise des vocations aux concours de l’enseignement. Avec ce conseil : si les experts ne descendent plus sur le terrain, qu’ils fassent monter profs et syndicats dans les ministères.
Par Pascal Caglar, professeur de lettres à Paris