Les « Classiques » à l’épreuve du temps

par Marie Dupraz

À l’heure où les « Classiques » de l’école des loisirs changent de peau – nouvelles couvertures, nouveau papier, livres plus souples, éditions anciennes révisées, remaquettées, et, last but not least, prix en baisse ! –, il est temps de revenir sur les principes qui ont guidé leur création au tout début des années 1980 et qui assurent, aujourd’hui encore, leur succès.

• Demander un spécimen
(offre valable jusqu’au 15 septembre 2018).
• Rechercher des articles.

« Les Premiers Hommes dans la Lune » – H. G. Wells au pays des Sélénites

par Jean-Pierre Tusseau
En abordant une œuvre telle que Les Premiers Hommes dans la Lune, outre à l’aspect purement littéraire de l’ouvrage, on ne pourra manquer de s’intéresser au vieux rêve de voyage dans l’espace et de rappeler les grandes étapes de sa réalisation.

On consacrera ensuite trois temps forts à l’étude de ce « classique du roman d’aventures », dont la version abrégée est accessible à des élèves de cinquième auxquels les programmes de 2016 recommandent d’« imaginer des univers nouveaux » à travers des textes « proposant la représentation de mondes imaginaires, utopiques, merveilleux ou fantastiques », notamment les « voyages lunaires ».

On verra d’abord la mise en place, particulièrement tonique, des éléments déterminants du récit (décor, personnages, intrigue, élément perturbateur), puis l’on s’attardera sur ceux qui sont propres au voyage dans l’espace avec, à l’appui, quelques textes complémentaires.

Enfin, la découverte d’un monde nouveau incitera à une réflexion sur la nature de cet univers et sur le nôtre. Le récit au passé simple étant entrecoupé de nombreux dialogues ou commentaires au passé composé, il sera facile de trouver quelques passages pour une séance d’orthographe consacrée au rappel des principales règles d’accord du participe passé.

• S’abonner (téléchargement immédiat).
• Rechercher des articles.

« Voyage au centre de la Terre », de Jules Verne. D’un volcan à l’autre

par Norbert Czarny
Classique de la littérature de jeunesse et, partant, de la littérature tout court, Voyage au centre de la Terre est l’un des grands romans de Jules Verne, l’un des plus célèbres, des plus lus, l’un des plus adaptés au cinéma. Il passionne les plus jeunes comme roman d’aventures parce qu’il a une dimension fantastique, notamment liée à la présence d’animaux préhistoriques.

À l’instar de la plupart des romans de Verne, il a une teneur, sinon une visée scientifique, et quiconque s’interroge sur les origines de notre planète, sur le phénomène volcanique ou les geysers trouve dans cet ouvrage matière à réflexion ou à rêverie.

Enfin, et c’est le sens de cette étude, Voyage au centre de la Terre a toute sa place dans le corpus des classes de cinquième pour illustrer l’entrée intitulée « Le voyage et l’aventure : pourquoi aller vers l’inconnu ? ». Telle est en effet la problématique posée par les programmes.

L’élan qui porte l’impétueux professeur Lidenbrock apporte un début d’explication. Nous verrons, à travers les exercices proposés, que les réponses ne manquent pas et que le lecteur devient actif quand, partant d’une brève analyse, il crée, écrit, imagine. Car « Imaginer des univers nouveaux » est une autre thématique proposée en cinquième. Les divers espaces traversés ou arpentés par les héros donnent de ces « univers nouveaux » une idée que des travaux sur l’Islande, le cœur d’un volcan et ce fameux « centre de la Terre » permettront de mieux se représenter.

• S’abonner (téléchargement immédiat).
• Rechercher des articles.

« Robots et Chaos » – définir le genre de la science-fiction à travers un recueil de nouvelles

par Christian Poslaniec
Les programmes de 2016 ont mis la science-fiction à l’honneur. Ils invitent en effet, en classe de troisième, à « s’interroger sur l’idée du progrès scientifique » à travers la lecture de romans et de nouvelles de science-fiction et de récits d’anticipation.

Ils recommandent aussi d’étudier, en cinquième, « des textes et des images relevant de différents genres et proposant la représentation de mondes imaginaires, utopiques, merveilleux ou fantastiques » en lisant « un conte merveilleux et une nouvelle fantastique », ainsi que « des extraits d’utopies ou de romans d’anticipation ».

On le voit, la question de la définition générique est ici essentielle. Or il est toujours difficile de définir un genre littéraire parce que la littérature est vivante et que les frontières entre les genres sont fluctuantes. En ce qui concerne la science-fiction, le débat récurrent est le suivant : comment distinguer ce genre du fantastique du merveilleux des contes et de ce que l’on appelle l’heroic fantasy ?
• S’abonner (téléchargement immédiat).
• Rechercher des articles.

« D’étranges visiteurs » – étudier la narration et le point de vue avec des nouvelles de science-fiction

par Philippe Josselin
Ce recueil de nouvelles sous-titré « Histoires de science-fiction » permet une approche du genre, mais aussi de la narration et du point de vue. Un bon point de départ pour se lancer avec les élèves dans l’écriture de récits de science-fiction.
Le titre du recueil, D’étranges visiteurs, convient parfaitement aux nouvelles. Il y est en effet toujours question d’êtres venus d’ailleurs qui font irruption dans notre monde et en modifient le fonctionnement.
Les nouvelles sont assez courtes et facilement accessibles à des élèves de cinquième ou de quatrième, auxquels on destinera particulièrement « Les villes », de Gérard Klein, dans le cadre du questionnement complémentaire sur « La ville, lieu de tous les possibles ? ». Et le genre de la science-fiction présente un certain attrait, même auprès des enfants réticents à l’égard de la lecture.
• S’abonner (téléchargement immédiat).
• Rechercher des articles.

« The End », de Zep, roman graphique d’anticipation ?

par Marie-Hélène Giannoni
Après Une histoire d’hommes et Un bruit étrange et beau, Zep signe aux éditions Rue de Sèvres un troisième ouvrage dans un style réaliste qui mêle préoccupations écologiques, découvertes scientifiques, fiction et… passion du rock.

À l’heure où le gouvernement dit vouloir inscrire la protection de l’environnement dans l’article 1 de la Constitution, la lecture de The End, roman graphique aux allures de polar environnemental et de BD d’anticipation, intéressera particulièrement les collégiens.

Il pourra être exploité en classe de troisième pour illustrer l’entrée « Dénoncer les travers de la société », en lien avec le programme de SVT (« La planète Terre, l’environnement et l’action humaine »), et également au lycée : en seconde, dans le cadre de l’étude de l’argumentation ou, en première (« La question de l’Homme dans les genres de l’argumentation du XVIe siècle à nos jours »).

Le créateur de Titeuf, le gamin à la célèbre houppette, saura amener le jeune public vers la lecture de romans graphiques aux thématiques plus adultes grâce à cette bande dessinée écologique et eschatologique.

• S’abonner (téléchargement immédiat).
• Rechercher des articles.

XIe Congrès de l’APDEN : « La publication sur le Web, un objet pédagogique et didactique pour les professeurs documentalistes »

par le Bureau national de l’APDEN
Créée en 1972, l’APDEN (ex-FADBEN) regroupe des professeurs documentalistes de l’enseignement secondaire et supérieur. Elle fédère un ensemble d’associations qui décident annuellement, en comité directeur, des orientations à suivre.
En tant qu’instance de réflexion sur la pratique et l’évolution de la profession, elle a joué un rôle primordial dans la création du CAPES de sciences et techniques documentaires, création qui fut annoncée, en même temps que celle d’un poste de professeur documentaliste dans chaque établissement scolaire, par Lionel Jospin, alors ministre de l’Éducation nationale, lors du premier congrès de l’association en mai 1989.
Ainsi, depuis 1989, l’APDEN organise tous les trois ans le Congrès des professeurs documentalistes de l’Éducation nationale. Le prochain se tiendra à Grenoble, du 22 au 24 mars 2019. On y célébrera donc les trente ans du CAPES et la reconnaissance de la mission pédagogique des professeurs documentalistes autour du thème suivant : « La publication sur le Web, un objet pédagogique et didactique pour les professeurs documentalistes. »
• S’abonner (téléchargement immédiat).
• Rechercher des articles.

 

Concours 2018-2019 : Dis-moi dix mots, sous toutes les formes

L’édition 2018-2019 du concours de création littéraire et artistique des Dix mots met à l’honneur la forme des mots. Les termes choisis par les partenaires francophones (France, Belgique, Québec, Suisse, OIF) illustrent cette thématique :
arabesque ; coquille ; composer ; cursif, ive ; gribouillis ; logogramme ; phylactère ; rébus ; signe ; tracé.
Ces mots constituent autant de propositions pour stimuler la créativité littéraire et artistique. Les lettres, les mots, les phrases ont un sens… et une forme. Cette forme sensible peut faciliter la compréhension ou, au contraire, la rendre énigmatique. De même, des formes, dépourvues de lettres, de mots ou de phrases, sont en elles-mêmes évocatrices de sens.
Les élèves, d’une même classe élémentaire ou secondaire, en France ou à l’étranger, sont invités à réaliser une production littéraire ou artistique. Des itinéraires pédagogiques sont proposés aux enseignants sur la plateforme du Concours des dix mots et sur le site de l’École des lettres. Les projets réalisés dans le cadre du concours seront valorisés lors de la Semaine de la langue française et de la Francophonie du 16 au 24 mars 2019 et mis en ligne sur le site de l’École des lettres.
Le Concours des Dix mots constitue un temps et un champ d’action privilégiés pour développer et conforter la maîtrise de la langue française. Il encourage la créativité des élèves et leur permet d’établir un rapport personnel et ludique avec la langue envisagée comme matériau d’expérimentation et de création individuelle ou collective.

• Télécharger la plaquette de présentation des Dix mots 2018-2019.
• S’abonner (téléchargement immédiat).
• Rechercher des articles.