Semaine d'éducation contre le racisme et l'antisémitisme, 16-21 mars 2015
En proclamant cette journée en 1966, l’Assemblée générale de l’ONU a engagé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour éliminer toutes les formes de discrimination raciale.
Le ministère de l’Éducation rappelle, sur le site Éduscol, que “la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, Grande Cause nationale 2015, s’inscrit pleinement dans la Grande mobilisation de l’école pour les valeurs de la République” et que la Semaine d’éducation contre le racisme et l’antisémitisme, du 16 au 21 mars 2015, constitue, pour l’ensemble de la communauté éducative et les partenaires de l’école, “un temps fort de réflexion et d’action pour faire vivre les valeurs de respect, de dignité et d’égalité“.
L’éducation pour agir contre le racisme et l’antisémitisme
L’ensemble des personnels, des élèves, des parents, des partenaires institutionnels et associatifs de l’école, notamment les organisations concourant à la lutte contre les discriminations, la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme, sont invités à proposer des initiatives et à y prendre part. L’intervention de représentants des associations doit être favorisée.
Dans les académies, les associations bénéficiant d’un agrément peuvent être sollicitées.
• Liste des associations agréées au niveau national.
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Des pistes d’action pour sensibiliser les élèves
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L’éducation contre le racisme contribue à :
- reconnaître la diversité humaine et culturelle
- favoriser le respect des différences et combattre le repli sur soi
- cultiver la tolérance et l’enrichissement mutuel
- promouvoir une société solidaire et du vivre-ensemble
- éveiller aux dérives du relativisme, de la rumeur, de l’obscurantisme, des théories du complot
- encourager l’esprit critique et la résistance face à l’injustice
- agir dans la durée pour faire évoluer les mentalités et instaurer une société plus fraternelle
Les projets pédagogiques menés sur ce thème au cours de l’année scolaire peuvent être valorisés à cette occasion : travaux menés par exemple dans le cadre du Concours national de la résistance et de la déportation, du Prix des droits de l’homme-René Cassin, à l’occasion de la Journée de la mémoire des génocides et de prévention des crimes contre l’humanité ou encore de la Journée nationale de la mémoire de la traite négrière, de l’esclavage et de leur abolition ; tous travaux concourant à l’éducation à la citoyenneté et aux droits de l’homme (éducation aux usages responsables de l’Internet, éducation aux médias et à l’information).
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Programme prévisionnel des actions éducatives
Au cours de la semaine peuvent être organisés des :
- débats
- projection de films
- pièces de théâtre
- expositions
- ateliers
- forums
- rédaction de textes
- production de contenus destinés à des publications en ligne
- rencontres sportives, etc.
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L’opération « Si tu pouvais le dire… »
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À l’occasion de la semaine d’éducation contre le racisme et l’antisémitisme, le ministère et la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme lancent l’opération Si tu pouvais le dire à... Après la période de recueillement qui a fait suite aux attentats du mois de janvier à Paris, cette initiative a pour objet de faire émerger et de valoriser une parole citoyenne et constructive chez les élèves, élaborée collectivement et permettant un échange, virtuel ou réel entre des citoyens en devenir et des représentants de la République.
• Découvrir le site de la Dilcra.
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Les messages adressés à ces représentants, sur le thème de la fraternité et du refus du racisme et de l’antisémitisme, peuvent être déclinés sur tous supports (lettre, poème, chanson, vidéo, dessins, twitt, statut Facebook, slogan, etc.), seront adaptés à l’âge des élèves, au temps de préparation dont ils disposeront, aux projets pédagogiques de leur école ou de leur établissement.
Ces messages, sélectionnés en fonction de leur pertinence et de leur originalité, seront relayés sur les sites Internets et les réseaux sociaux du ministère et de la DILCRA.
À la fin de la semaine, ils pourront, selon les possibilités et les souhaits des écoles et établissements, former la base d’un débat avec une personnalité invitée, édile local ou national.”
Eduscol, 18 février 2015
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