« Je suis en 3e j’adore lire et j’adore écrire je veux devenir prof de littérature mais pour être prise dois-je faire du latin ou du grec ?» – Les réponses d’une classe de Première Bac Pro

Portrait de jeune femme écrivant avec un stylet sur des tablettes de bois enduites de cire. Fresque, PompéiParce qu’enseigner aujourd’hui c’est aussi prendre en compte les besoins des élèves pour enrichir leur vie culturelle personnelle, une expérience a été menée cette année pour initier des élèves de lycée professionnel aux langues et cultures de l’Antiquité.
C’est ainsi qu’une classe de première professionnelle gestion-administration du lycée François-Truffaut a bénéficié d’un cycle d’initiation au latin et au grec durant l’accompagnement personnalisé.
Ce cycle a été modeste, mais visait un objectif très ambitieux : montrer aux élèves qu’ils étaient capables de suivre un enseignement exigeant de façon totalement « gratuite ». En effet, cet enseignement ne s’inscrit pas dans les programmes officiels du bac pro, il n’est pas évalué à l’examen. Il convient de souligner que les programmes de lettres des lycées professionnels sont riches en références  à la culture classique, ce qui crée une appétence significative auprès des élèves.
Il en découle que les élèves prennent conscience que leur parcours ne leur donne pas accès aux langues anciennes, ni à la philosophie, ni aux options artistiques. Ils le verbalisent et s’interrogent – nous interrogent –  sur cette absence, qu’ils expriment comme un manque.

Comment donner accès à l’héritage culturel gréco-romain
et à une première bac pro ?

Le but de cet atelier, qui s’adressait à tous les élèves de la classe, était donc de répondre à leur demande durant un trimestre. Il a été construit grâce à l’apport essentiel des deux Emplois d’Avenir Professeurs intervenant dans la classe, Alexandra Flaquin (lettres classiques) et Jordan Schwab (lettres modernes). Il s’agissait non seulement de renforcer la contribution de l’enseignement des lettres dans l’accès à l’héritage culturel gréco-romain, mais aussi d’apporter aux élèves des connaissances précises sur l’héritage linguistique.
C’est ce questionnement sur la langue – la phonétique, la formation des mots, l’étymologie, la morphologie et la syntaxe, l’identification et la reconnaissance des fonctions dans la phrase – qui a été le fil conducteur de l’atelier, en lien avec l’étude de la langue dans le cours de français. S’interroger sur l’origine de la langue française et son évolution, sur les apports des autres langues, anciennes et modernes, sur la comparaison avec les autres langues, romanes, mais aussi le chinois, langue maternelle de plusieurs élèves de la classe, a été notre démarche commune. L’un des buts était également de montrer qu’une littérature classique existe, qu’elle produit une émotion esthétique, qu’elle se lit, qu’elle est belle à entendre oralement, qu’elle se traduit, et que ce travail de traduction s’apprend au prix d’efforts, de patience, de passion.

Placer la langue au cœur de la culture commune

Au terme de cette modeste expérience, c’est la beauté de la langue latine et de la langue grecque qui a ému les élèves. C’est aussi un intérêt révélé pour la grammaire, et en particulier pour la précision des connaissances à acquérir et la rigueur qu’elles exigent, en tant que stimulation intellectuelle, qui a étonné les professeurs. C’est enfin le plaisir de redécouvrir, voire de découvrir, des notions de base de grammaire, ensemble, pour placer la langue au cœur de notre culture commune et de nos interrogations sur notre héritage, qui a été partagé à la fois pour les professeurs et pour ces jeunes débutants.
C’est pourquoi, lorsque l’École de lettres nous a fait part des interrogations d’une élève : «  Je suis en 3e j’adore lire et j’adore écrire  je veux devenir prof de littérature mais pour être prise dois-je faire du latin ou du grec ? », nous avons décidé de poser la question à nos élèves en guise de bilan. Avec cette nuance qu’il ne s’agissait pas seulement de réfléchir au meilleur choix « pour être prise », mais pour la vie elle-même.
Pour conclure, je me permettrais d’apporter à cette jeune élève ma réponse par un seul conseil. Faites du latin et du grec, oui les deux, dès que votre parcours le permettra, car vous y trouverez un immense plaisir. Faites-le pour vous, pour votre plaisir personnel et intellectuel, vous y trouverez le plus bel épanouissement de votre passion pour la littérature.

Thérèse De Paulis, professeur de lettres-listoire
au lycée professionnel François-Truffaut, Paris, 3e

 

Deux points de vue
d’emplois d’avenir professeur

Jordan Schwab 

Je prends actuellement part avec ma camarade EAP (Alexandra Flaquin) à l’expérience pédagogique proposée par Thérèse de Paulis avec la classe de 1re gestion administration. Centrée sur Enseigner la grammaire grâce aux cultures et langues de l’Antiquité, cette expérience était effectuée sur les heures d’accompagnement personnalisé. Elle a pour vocation d’aider les élèves à développer leurs compétences en français, notamment morphosyntaxiques, lexicales, mais aussi culturelles.
Mon rôle a été de prendre en charge les élèves par petits groupes et de les amener à se questionner sur l’intérêt de l’apprentissage du latin, mais aussi du grec, pour pouvoir progresser en français. J’avais à ma charge principalement des élèves d’origine chinoise, et je n’ai pas hésité à comparer la structure syntaxique chinoise à la structure grammaticale du français, qui s’explique par l’histoire de l’évolution du latin. Cette étude comparée a permis aux élèves de mieux comprendre les erreurs et les difficultés rencontrées en français pour parvenir à ne plus les reproduire.
Pour ne pas omettre leur objectif qui est de réussir dans l’univers professionnel, notamment dans les administrations, où de bonnes compétences rédactionnelles sont exigées, nous n’avons pas hésité à transmettre quelques expressions latines (nota bene, post scriptum, et caetera) qui permettent de produire un courrier papier ou électronique en bonne et due forme.
J’avoue ne pas avoir un très bon niveau en latin, l’ayant étudié de façon discontinue. En revanche, mes connaissances générales et universitaires m’ont permis de compléter le contenu pédagogique de mes collègues.
Le développement de compétences linguistiques en passant par le latin est une stratégie d’enseignement intelligente, car elle ne place pas l’élève en difficulté, ni ne l’infantilise (l’apprentissage de la grammaire française s’effectue principalement au niveau primaire, notamment en cycle 2 et 3). C’est tout l’intérêt du latin, qui permet de mieux comprendre la langue française qui en découle historiquement. Il présente donc forcément un intérêt pédagogique et culturel, car il aide à mieux comprendre les héritages du monde occidental actuel.
Souhaitant devenir professeur de Français langue étrangère et seconde (FLÉS), ce projet m’est tout aussi bénéfique que pour les élèves. Il me permet de développer des approches et stratégies pédagogiques intéressantes et différentes pour l’apprentissage de la grammaire française. Ainsi, je suis convaincu qu’il me sera beaucoup plus aisé d’enseigner, et de répondre aux interrogations, voire aux doutes des élèves allophones en ayant connaissance de la formation structurelle linguistique de la langue française.
C’est donc avec un tout nouveau bagage pédagogique, qui me sera forcément utile, que je m’apprête à devenir professeur. Ce projet gratifiant, novateur, et intelligent nous aura finalement permis, à toute la classe, d’étendre notre horizon culturel et linguistique.

Jordan Schwab, EAP Lettres
au lycée professionnel François–Truffaut, Paris 3e

Alexandra Flaquin

En tant qu’étudiante de lettres classiques bénéficiant du statut EAP (emploi d’avenir professeur), j’ai pu participer à la mise en place du projet d’enseignement de la grammaire par les lettres classiques (et plus particulièrement à l’aide du latin) proposé par Thérèse de Paulis.  Pour cela, nous avons eu l’idée au début de l’année de proposer aux élèves de la classe de première gestion et administration quelques heures d’initiation au latin pendant l’Aide personnalisée. J’ai donc pris en charge un groupe d’élèves pour leur donner un premier aperçu de la langue latine en leur présentant le texte d’un manuel scolaire de 5e.
Cette approche de la langue latine a permis de montrer aux élèves, qui pour la plupart n’avaient jamais vu une phrase latine, l’intérêt du latin pour le français. Ainsi, je leur ai fait chercher des mots ressemblant aux mots français, exercice auquel ils se sont prêtés avec grand plaisir car ils ne savaient pas que certains mots français découlaient directement du latin, ce qui leur a fait prendre conscience de la continuité qui existait entre les deux langues. Nous avons de même donné un cours sur l’évolution de la langue française : les élèves n’avaient pas conscience du sens du mot « évolution » et pensaient le concept de langue comme une forme figée et immuable, or leur montrer que la latin a connu une évolution qui conduit finalement au français leur a permis de comprendre comment la langue française s’est formée. Pendant les cours de français nous avons aussi insisté sur l’étymologie des mots et l’aide que peut apporter le latin ou le grec dans la connaissance du vocabulaire.
De par ma formation en faculté de lettres classiques, il m’a été très intéressant de constater l’évolution des mentalités des élèves à l’égard du latin et du grec. Au début les élèves me demandaient souvent l’intérêt du faire du latin et du grec et expliquaient qu’ils avaient refusé de faire latin au collège car ils n’en voyaient pas l’utilité. Le fait d’insister sur la continuité qui existe entre le français et le latin dans la littérature m’a permis de comprendre que cet aspect de la culture classique intéressait grandement les élèves.
J’ai aussi pu  justifier la formation que j’avais choisie pour devenir professeur de littérature française et antique en montrant qu’il était plus aisé à un professeur d’enseigner le français avec une connaissance des langues et de la culture ancienne. De ce fait, j’ai tenté, à chaque fois que l’occasion s’en présentait, de développer toutes les notions antiques qui se rattachaient au texte étudié. Parallèlement, dans le cadre de l’AP, j’ai donné un cours sur la déclinaison latine, ce qui nous a permis, d’une part, de reprendre avec les élèves les notions de classes grammaticales et de fonctions des mots, de manière ludique et pédagogique, et, d’autre part, de mieux comprendre les faiblesses qu’ont les élèves en grammaire française. De ce fait, je pense que, en étudiant la morphologie et la syntaxe du latin, il est possible d’améliorer l’orthographe et la syntaxe des élèves. En effet, nous avons remarqué que, grâce à la connaissance de l’étymologie d’un mot vu en classe, les élèves écrivaient avec moins de fautes d’orthographes et pouvaient décomposer un mot d’origine latine ou grecque pour en comprendre le sens.
Ce projet m’a permis de définir clairement ce que l’on est en droit d’attendre d’un professeur qui enseigne le français, le latin et le grec dans un établissement et de réfléchir au moyen de revitaliser le latin, notamment lors des choix optionnels des élèves au collège. Il me semble intéressant de préparer les élèves à l’option latin dans le cadre des cours de français en insistant sur la continuité qui existe entre les deux langues, car  nous avons remarqué que les élèves sont très sensibles à cette approche des langues anciennes.
Nous leur avons ainsi demandé de répondre par écrit à un élève qui se demandait sur le site de l’École des lettres si la connaissance du latin ou du grec était nécessaire pour devenir professeur de français. Tous les élèves ont conclu qu’il était nécessaire de suivre le cours d’un professeur qui avait une connaissance minutieuse du latin, mais aussi du grec, pour non seulement pouvoir expliquer l’étymologie des mots mais aussi expliquer les nombreuses références à l’Antiquité qu’on trouve dans la littérature occidentale. Ils ont aussi reconnu que la connaissance du latin et du grec était très importante pour la culture générale et ne pouvait que leur être bénéfique pour l’avenir, que ce soit dans le domaine professionnel ou intellectuel.
Bien loin de la réticence à laquelle je m’attendais en enseignant le latin en bac professionnel, les élèves, tout en reconnaissant leur manque d’intérêt premier pour le latin ou pour le grec, ont montré un grand enthousiasme à l’égard de la culture antique. Ce projet me semble essentiel pour aider les élèves à améliorer leur orthographe sans repasser par les bases  de l’école primaire et en leur apprenant une matière totalement nouvelle pour eux. De plus, je pense qu’il est important de démontrer que l’étude des cultures antiques n’est pas réservée aux meilleurs élèves et que, bien au contraire, elle peut être un auxiliaire essentiel à la compréhension du français et pallier aux plus grandes difficultés des élèves.

Alexandra Flaquin, EAP lettres modernes
au lycée professionnel François-Truffaut, Paris 3e

Les élèves…

« Le latin et le grec sont très conseillés car les deux langues sont utilisées dans la langue française, elle est pratiquement composée de mots grecs et latins. Donc, les deux langues sont à conseiller. Pour être professeur de littérature, il faut avoir de la connaissance, donc moi, je conseille les deux. Par exemple, le mot « opinion » vient du mot latin opinio qui veut dire “avis”, il y a aussi populus pour peuple, imperium pour empire, curriculum et vitae font partie du mot “CV” qui signifie “parcours de la vie”. Comme quoi, la langue française n’est pas totalement française.
Le latin peut aussi permettre d’être professeur d’histoire car on peut raconter l’histoire du latin et du grec. Vous pouvez raconter l’histoire de l’antiquité. Faire du latin peut vous donner la capacité de traduire les langues romanes, comme la langue italienne. Mon avis serait d’apprendre les deux langues pour avoir plus d’expérience. Ça développe les capacités intellectuelles.
Choisir le latin et le grec et devenir professeur de littérature vous donnera envie d’étudier la langue française, étudier la langue française vous permettra de découvrir les mythes, les histoires et les contes. Grâce à ces deux langues, on peut apprendre des problématiques sur les mythes. Étudier le latin et le grec permettra de mieux comprendre la grammaire et de découvrir plus de mots. Il faut insister sur le grec et le latin, car ça vous permettra d’avoir des connaissances, de la culture, d’ouvrir plus d’horizons professionnels. »

Sofiane

 
« Le latin et le grec développent l’intelligence. Et comme tu aimes lire, la littérature française s’inspire d’histoires grecques et latines.
Donc, si tu aimes la littérature française et / ou européenne, tu aimeras sûrement le grec et le latin.
Quand tu liras des livres, ça te donnera un point de vue complètement différent avec la base latine et grecque. Tu auras comme l’impression de lire entre les lignes. De grands écrivains comme Racine, Molière, se sont inspirés d’histoires grecques et latines qui ont été écrites par Homère, Esope, Aristote. »

Ouardia

 
 
« Pour débuter, je vais me présenter en précisant que je suis en Bac Pro Gestion Administration. Ensuite, je vais donner mon point de vue en disant que même si je n’ai pas fait beaucoup de cours de latin et de grec, pour être professeur de littérature, il faut avoir un minimum de connaissance sur les ancêtres de la langue française. Car, si on tombe sur un texte avec des mots grecs ou latin, le professeur ne pourra pas expliquer ces mots. Autre chose, en faisant du latin et du grec, ça nous apporte de la culture générale, pour la grammaire, et aussi pour l’origine des mots, et cela permet de développer l’intelligence logique. En conclusion, je dirais que pour devenir professeur de littérature, il faut faire du latin et du grec, déjà pour soi-même, et aussi pour les examens, c’est un avantage. »

Cyriane

 
« Je vais commencer par me présenter, je m’appelle Vanio. Tu as fait un très bon choix en voulant devenir professeur de littérature, car en faisant ces études-là, tu peux faire énormément de progrès en langues et développer ton intelligence. Mais pour cela, “oui”, tu dois faire des études de latin et de grec pour être professeur, ou au moins avoir le minimum de connaissances des origines de la langue française et de la culture antique. »

Vanio

 
« Je voudrais expliquer l’importance du latin et du grec, montrer que le grec et le latin ont influencé la langue française, que le latin est important pour l’étude des textes. Les professeurs ne peuvent pas passer le concours sans avoir des connaissances sur la culture antique, ça permet de connaître cette culture antique car c’est l’héritage que nous avons maintenant. Homère était un aède (raconteur d’histoire) qui raconte l’Iliade et l’Odyssée, dans chaque récit de la littérature, on retrouve un peu d’Homère. Le latin permet de connaître le sens des mots. Il développe la logique. Le latin nous permet aussi de nous démarquer. »

Miljana

 
« Je pense que tu peux choisir le latin et le grec. Certes, ce ne sont pas des langues obligatoires, ce sont des langues mortes, on n’a pas besoin de faire du latin et du grec pour apprendre le français.
Mais, en apprenant le latin ou le grec, ça nous permet de comprendre les mots par l’étymologie, de connaître la mythologie. Il faut avoir une connaissance de la culture gréco-latine. Le français vient du latin et le latin a été influencé par le grec. Je te conseille de choisir le latin ou le grec, au lycée ou à l’université. »

Binru

 
« Pourquoi ne pas faire les deux si tu en as le courage ? Le latin et le grec ont chacun leurs avantages.
Si tu devais n’en choisir qu’une, je te conseillerais la langue latine, car tu apprends souvent les racines des mots français qui proviennent du latin.
Le grec, par contre, pourrait aider pour avancer dans la mythologie grecque, beaucoup de littérature et d’arts ont été inspirés de la mythologie et des dieux grecs.
À mon avis, commence par le latin et ensuite ouvre-toi au grec, car les deux langues se ressemblent. Il faut de la rigueur pour apprendre ces langues. »

Rémi

 
« Tout d’abord, puis-je te rappeler que la latin et le grec sont à la base de notre langue française, et que pour mieux comprendre la littérature – domaine que tu vas étudier toute ta scolarité vu ton projet de métier – il te faut comprendre ces bases.
De plus, savoir l’étymologie des mots peut t’aider à mieux les comprendre et à les expliquer à tes élèves. En effet, notre professeur de littérature a une stagiaire qui nous apprend le sens de certains mots grâce à l’étymologie, comme le mot incipit qui paraissait dur à comprendre et grâce à l’étymologie nous avons deviné nous-même le sens.
Puis, la littérature française est directement inspirée de la littérature grecque et latine. Par exemple, Jean de la Fontaine a tiré son idée de critiquer la société en la caricaturant par des animaux d’un auteur grec, Ésope. De nombreux récits français sont tirés de l’Iliade et l’Odyssée d’Homère.
Aussi, apprendre le grec ou le latin aide à apprendre la grammaire, ce qui développe l’intelligence et la rigueur. »

Ryad

« Je vais commencer par répondre que oui, il faut du latin et du grec pour apprendre la nature des mots, et oui, aussi, pour écrire des phrases avec du bon sens, en fait, c’est pour apprendre la logique des mots. En apprenant ces langues, on apprend la logique, plus de rigueur, on développe l’intelligence, la précision. »

Damien

« Je vais commencer par expliquer l’importance du latin. En effet, pour être professeur de littérature française, il faut savoir d’où vient la langue française. La langue française est issue en grande partie du latin. Cela se remarque plus lorsqu’on écoute l’ancien français. Dans le français actuel, on a beaucoup de mots qui sont tirés du latin. Le mot “république” par exemple, est tiré du mot latin res publica. Un professeur n’ayant pas fait de latin serait dans l’incapacité d’expliquer ce mot.
Le grec est tout aussi important que le latin. Certains mots français sont aussi tirés du grec comme le mot “démocratie”. Le grec est encore plus important, car il y a la mythologie et le Panthéon. Avoir fait du grec est un plus pour un professeur de français car cela lui permet de comprendre la structure des mots. La littérature française s’est beaucoup inspirée de la littérature grecque. Certains auteurs très célèbres se sont inspirés d’auteurs grecs comme Molière qui s’est inspiré d’Aristophane ou encore Racine qui s’est inspiré des tragédies d’Euripide. Le grec n’est pas seulement important pour comprendre la langue française mais il est aussi important pour comprendre nos sociétés. Nos sociétés tirent leur base de la démocratie grecque.
Pour finir, je conseillerais de faire les deux langues car elles sont aussi importantes l’une que l’autre. Un professeur n’ayant fait que du grec ne pourra pas expliquer un mot latin tout autant qu’un professeur n’ayant fait que du latin serait dans l’incapacité d’expliquer un mot tiré du grec, d’où l’importance d’apprendre les deux langues. Il est tout aussi important de faire du latin et du grec car ces langues nous permettent de développer notre logique, d’être plus rigoureux, et permettent aussi d’augmenter notre intelligence. Il n’est pas obligatoire de faire ces deux langues, mais il est recommandé de le faire car c’est un plus pour un professeur de littérature. »

Daniel

 
« Lors de mes cours de français, j’ai eu l’occasion d’avoir quelques cours de grec et de latin. Ce qui est important, c’est de connaître ces deux langues anciennes. Ca permet de comprendre mieux la langue française, et de connaître la culture grecque et latine, c’est un héritage ancien qui permet de comprendre et de connaître les histoires anciennes de la littérature. Le latin permet de développer son intelligence intellectuelle. »

Sabrina

 
« Je vais dans un premier temps vous dire ce que je pense savoir : les langues anciennes sont une option pour le baccalauréat, donc en aucun cas elles ne seraient obligatoires. De plus, j’ai eu nombre de professeurs de lettres qui n’ont fait ni grec ni latin Je vous conseille de faire la filière L que vous choisirez en première.
Dans un second temps, toujours à mon avis, un professeur de lettres qui a étudié les langues anciennes serait plus facilement affecté à une grande école, ou un grand lycée. De plus, un professeur qui fait des cours de français, d’histoire-géographie et de latin et grec aurait un salaire nettement plus élevé qu’un professeur dit “normal”.
Mais, étant un élève de gestion-administration en première bac professionnel, je n’ai aucun “vrai” conseil à vous donner. Je vous encourage à vous tourner vers votre propre professeur de lettres, mais je vous déconseille de voir un conseiller d’orientation.
Bonne chance pour votre avenir. »

Raphaël

 
« Je vais vous expliquer ce qu’apporte le latin dans les études de littérature. Le latin est l’origine de la langue française, cela permet de découvrir l’origine des mots, leur évolution. D’où provient la langue française ? C’est le latin qui en évoluant devint le français.
Le grec est aussi lié au latin, la langue latine a été influencée par le grec. Cela vous aidera mieux en français, à mieux comprendre les mots, la grammaire. A découvrir les grandes œuvres de la littérature, comme Homère, qui est à la base de la littérature antique. L’Odyssée inspire beaucoup la littérature d’aujourd’hui.
Faire du latin ou du grec apportera un plus dans les études de littérature. Cela apportera plus de connaissances, de développement dans vos réactions, plus de compréhension dans la lecture des textes, et en histoire de l’Antiquité. »

Chloé

 
« Pour donner mon opinion personnelle, je vais aborder mes connaissances. Vous pouvez être professeur de littérature sans faire du latin, cela n’est pas obligatoire, car on peut penser que c’est une langue morte et qu’on pas besoin du latin pour apprendre la langue française.
Mais, le latin peut-être aussi intéressant car la langue française vient du latin, influencé par le grec. Le latin peut vous apporter beaucoup d’avantages, car cela peut permettre de comprendre les mots grâce à leur étymologie, de développer la langue, la précision, l’intelligence logique. En français, on étudie beaucoup d’histoire de dieux et de héros, et pour cela, il faut avoir des connaissances de la culture gréco-latine.
D’après moi, c’est intéressant d’avoir de la culture générale, de revenir à l’origine. Je vous conseille de faire une option latin-grec au lycée ou à l’Université. »

Senay

 
« Pour devenir professeur de français, ce n’est pas obligatoire d’apprendre le latin et le grec, mais ça peut être intéressant. Il faut démarrer le plus tôt possible pour mieux comprendre la grammaire et le sens des phrases.
Si vous voulez devenir professeur de français, il faut que vous connaissiez la mythologie et avoir une connaissance de la culture gréco-latine. C’est un plus pour votre diplôme. »

Fangfang

 
« Pour devenir professeur de littérature, c’est important de connaître le latin et le grec. Ils servent à approfondir la grammaire, la structure du français. De plus, mieux connaître le sens du mot grâce à l’étymologie est important. À travers la mythologie, on améliore la culture gréco-latine. Le latin pourra aussi nous faire réfléchir, développer les idées.
Donc, je vous conseille de prendre cette option, et de l’étudier profondément, car vous serez à même de l’aimer. »

Wenjie

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Voir sur ce site : 

«  Je suis en 3e j’adore lire et j’adore écrire  je veux devenir prof de littérature mais pour être prise dois-je faire du latin ou du grec ? »

ainsi que :

• Enquête : Une passion pour la littérature suffit-elle pour être professeur de français ?

• Synthèse : Une passion pour la littérature… Voyage d’une question.

•  Témoignages et réflexions : Professeur : un emploi d’avenir ? De la vocation à la formation, témoignages et réflexions sur l’entrée dans le métier.

Thérèse De Paulis
Thérèse De Paulis

2 commentaires

  1. Bonjour, moi j’ai un professeur de Français qui adore la mythologie grecque et du coup on ne fait que de la mythologie et on ne fait pas de Français !

  2. Bonjour
    Merci pour vos réponses après en avoir longuement discuté avec mes parents je prendrais l ‘option latin en seconde je n’ai pas pu en profiter au collège …Donc le problème est résolu mai je me posais une autre question est ce que faire l’ option littérature et société est bien ?Y’ a t’ il vraiment un rapport avec la filière Etant donné que j ai une grande connaissance littéraire (jai lu autant en emporte le vent a l’âge de 12 ans )comment l’ exploiter?
    Très cordialement
    Pauline

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