Je suis en 3e j'adore lire et j'adore écrire je veux devenir prof de littérature mais pour être prise dois-je faire du latin ou du grec ?
“Bonjour, Je suis en 3eme j’adore lire mes lectures sont de niveaux adultes a 12 ans j’ai même lu “Autant en emporte le vent” a cet âge la et j’adore écrire je veux devenir prof de littérature depuis plusieurs années mais pour être prise dois je faire du latin ou du grec ? Merci.”
Des collaborateurs de l’École des lettres, enseignant dans les situations les plus diverses, ou écrivains, lui répondent. Vos points de vue sont attendus !
.• Pour être professeur de littérature il n’est pas indispensable d’avoir fait du latin ni du grec. Mais :
1) Les professeurs de littérature n’existent qu’à l’université. Dans les collèges et lycées,ils se nomment professeurs de français ou, à la rigueur, de lettres. Ce qui signifie qu’ils enseignent autant la langue que la littérature. Et là, les langues anciennes peuvent être utiles.
2) Il existe deux voies pour enseigner les lettres : la voie “lettres modernes” (sans langues anciennes mais avec deux langues vivantes ) ; la voie “lettres classiques” avec langues anciennes. Les professeurs (certifiés ou agrégés) de lettres classiques pourront enseigner le français ET le latin (éventuellement le grec, plus rare). Les professeurs de lettres modernes n’enseigneront que le français (langue et littérature). pas de différence pour le déroulement de carrière et l’attribution des postes.
3) Pour la culture générale et une bonne formation, les langues anciennes sont utiles car elles ouvrent à une large culture ; elles sont d’un réel intérêt aussi pour la maîtrise de la grammaire et de l’étymologie.
De façon moins normative, le latin te permet de comprendre non seulement l’évolution des mots mais aussi la façon dont la grammaire française s’est construite et, de ce fait pourquoi elle est critiquable.
Avoir lu Autant en emporte le vent est une jolie performance et dénote certainement un bel appétit pour les mots. Si tu n’as pas commencé le latin au collège, tu peux parfois le commencer au lycée et très certainement à l’université.
Bon courage future collègue.
Stéphane Labbe
• D’après mon expérience d’enseignant (de la 6e à la thèse), pour faire de la bonne littérature, et surtout pour avancer dans les sciences du langage et la recherche, il faut absolument maîtriser latin et grec.
Devant une classe de français, de littérature, de linguistique, il n’est pas possible d’hésiter sur son grec ou son latin.
J’en avais encore l’exemple hier en cours de sémantique de 3e année de licence, avec le verbe inonder : latin unda.
Ce sont des langues qu’on n’apprend plus ou difficilement au-delà de l’âge de 20 ou 30 ans.
Loïc Depecker
.• Ce n’est pas obligatoire de faire du latin ou du grec, d’autres options sont proposées aux concours de professeur (comme cinéma ou théâtre). Faire du latin aide cependant à mieux comprendre la formation de notre langue (notre grammaire, notre orthographe) et nous fait connaître la culture de l’Antiquité qui a longtemps servi de modèle à la nôtre.
Pascal Caglar
.• Bonjour,
Je vous souhaite le meilleur pour la suite.
• Grec ou latin ?
Les lecteurs d’Astérix savent bien que la France était occupée par les Gaulois et que la conquête romaine au Ier siècle avant J.-C. a imposé le latin comme langue de l’administration, de l’Église, du droit. Latin classique de Cicéron, mais aussi dans l’armée, argot qui remplace les mots officiels par des mots familiers comme caput, tête par le mot testa, tesson de bouteille (comme on dit carafe en argot), formant peu à peu une nouvelle langue qui va devenir l’ancien français. Cette histoire d’une langue qui se transforme est passionnante et rend l’apprentissage du latin facile et ludique.
Le grec, également à l’origine de nombreux mots français et constamment sollicité pour en créer de nouveaux répondant aux besoins de la technologie moderne, m’a toujours semblé plus difficile, sans doute parce que je l’ai commencé en 4e et non en 6e. Mais l’accès à la civilisation grecque, à la mythologie, au théâtre ou à la philosophie est si passionnant qu’on en oublie les difficultés de langue. De plus j’ai constaté plus tard, en faisant réciter des cours de médecine à un étudiant de ma famille, que j’en comprenais mieux que lui le vocabulaire car les racines grecques permettent d’analyser les mots les plus compliqués de l’anatomie, de la physiologie, de la clinique et de la pharmacologie. Je conseillerais donc le grec aux scientifiques autant qu’aux littéraires.
Si l’on se destine à l’enseignement de la littérature faut-il étudier les deux langues ou non et si oui, par laquelle commencer ? Par la plus simple ou par la plus complexe ?
Les deux me semblent nécessaires, mais peu importe dans quel ordre on les aborde. Selon le courage et la motivation qu’on a. Et pas seulement pour être admis dans un cursus universitaire, mais pour vivre une aventure intellectuelle qui introduit dans deux grandes civilisations à l’origine de la nôtre. Pour lire L’Énéide de Virgile, L’Iliade et L’Odyssée d’Homère, pour aller visiter l’Italie et la Grèce avec un plaisir décuplé, pour vibrer au récit de la destruction de Pompéi ,et même pour mieux comprendre les allusions filmiques, les péplums, les séries télévisées, les jeux vidéo, car toute notre culture de l’image reste tributaire de ces deux cultures-là, qui se révèlent chaque jour d’une actualité brûlante.
Anne-Marie Baron
• En théorie, il n’est pas indispensable de connaître le latin et / ou le grec pour devenir professeur de français (qui est la première étape avant de devenir professeur de littérature en faculté). Néanmoins, c’est un atout indéniable pour être à l’aise dans ses études tout d’abord puis dans son métier d’enseignant par la suite.
En effet, la culture antique gréco-romaine est à la base de la culture commune européenne. La connaître permet de mieux comprendre et de cerner avec davantage de pertinence la littérature française (et européenne) qui en est nourrie et qui s’en inspire très largement, des textes les plus anciens jusqu’aux plus modernes. Il en va de même pour d’autres types d’expressions artistiques, comme la peinture et la sculpture de tout temps, et même la chanson et le cinéma pour prendre des domaines très contemporains.
Par ailleurs, maîtriser le latin et le grec ancien est un plus pour appréhender sans heurs et avec immédiateté l’histoire de la langue française – l’évolution de sa grammaire, de son orthographe, de sa morphologie –, étude qui, dans un cursus universitaire de Lettres, prend une place quasi égale à celle de la littérature française.
Une fois toutes ces connaissances acquises et une fois des liens solides tissés entre elles, l’enseignant que vous deviendrez ne sera jamais en difficulté dans sa matière. Vous serez effectivement capable de répondre à vos élèves en les aidant à construire du sens – d’un texte à l’autre, d’un mot à l’autre, d’une règle à l’autre –, en les sensibilisant à cette continuité qui caractérise la culture commune européenne.
C’est enfin un immense plaisir personnel de découvrir ces deux civilisations antiques et le poids de tout ce qu’elles nous ont légué. Je vous souhaite de connaître ce bonheur.
Justine Galan
• Bonjour,
Quand on est passionné de littérature, il est difficile de ne pas se tourner un jour vers les textes antiques qui sont au fondement de la création littéraire. Même les auteurs les plus contemporains tels Cocteau ou Max Rouquette font encore référence aux illustres prédécesseurs qui les ont inspirés et nourris. Les œuvres antiques abordent des thèmes universels (l’amour, la soif de pouvoir, le meurtre) et épousent des formes d’art d’une grande beauté comme celles de la tragédie ou de l’Épopée.
Certes, pour passer les concours qui mènent au métier d’enseignant en lettres modernes, il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste du latin ou du grec. Néanmoins, le CAPES propose une option latin qui donne au futur professeur une spécialité particulière et lui ouvre tout un champ de la littérature auquel il pourra avoir directement accès dans la langue d’où vient le français.
Je te souhaite de nombreuses et belles découvertes en littérature.
Émilie Nguyen
• J’ai enseigné le Français (dont les textes littéraires) en ayant abandonné avec plaisir le latin à la fin de la classe de première. À l’époque, que d’ennui à décortiquer Tite-Live ou Cicéron. Aujourd’hui, heureusement, comme le prouve par exemple le hors série numérique des Cahiers pédagogiques sur les LCA (langues et cultures de l’Antiquité), cet enseignement s’est renouvelé et peut-être avec des professeurs tels que ceux qui s’expriment dans ce dossier, j’aurais volontiers continué un peu.
La connaissance des textes de l’Antiquité est bien évidemment indispensable, mais celle-ci se fait largement dans les cours de français et a-t-elle vraiment besoin d’une connaissance de la langue?
C’est bien de faire du latin ou du grec, comme toute autre connaissance, et rien de plus irritant que ceux qui ne jurent que par ces langues. Il faut lire des auteurs iconoclastes comme Florence Dupont pour voir combien par exemple les « Anciens » sont éloignés de nous et lire Paul Veyne pour découvrir comme les idolâtres à la Jacqueline de Romilly, si encensée par les médias, ce que j’appelle la « part d’ombre » de l’Antiquité (les horreurs quasi génocidaires de certaines guerres, la dureté envers la condition des femmes, en particulier chez les Grecs…).
Bref, non, ce n’est pas indispensable de faire du grec ou du latin. Oui, c’est indispensable de connaitre la mythologie, l’histoire de la langue, mais aussi d’avoir un recul critique sur un héritage incontestable mais à relativiser.
Jean-Michel Zakhartchouk
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• Si l’on tient compte de l’origine très largement latine de la langue française, je vous conseille vivement de vous intéresser aux langues anciennes. Cela reste d’autant plus important qu’avec vos futurs élèves, vous aurez à travailler souvent sur le vocabulaire. Ainsi, à titre d’exemple, comment expliquer la polysémie d’un mot comme « passion » ou « ennui » sans revenir aux origines ?
Le vrai défi pour un professeur de lettres est de voyager au pays des langues : langues d’hier, langues d’aujourd’hui, langues de demain même ! Autrement dit, à la question fondamentale que vous posez, on peut répondre que le métier de professeur de lettres (qui est aussi celui de professeur de français) doit concilier la littérature, l’écriture et l’étude de la langue, donc nécessairement revenir à ses sources…
En outre, oh surprise, c’est souvent cette histoire des mots, ce voyage dans le temps que le recours au dictionnaire est susceptible de provoquer qui suscite le plus d’intérêt chez les élèves de collège… et notamment de troisième. Je me souviens, avec une certaine nostalgie d’une séance autour du mot « passion »… Zidane venait (1998) d’offrir la coupe du monde de football à la France. Spontanément le débat a dérivé à partir d’une lecture de roman sur le sens du verbe se passionner, ou de l’expression “c’est ma passion” … Quand un élève a posé une question complètement inattendue, à la marge de l’air du temps “Et la Passion du Christ qu’est-ce qu’on en fait ?” De là de nouveaux débats, et un élargissement de la recherche… « Ah oui, la passion amoureuse… qui fait mal. »
En « français », on est toujours rattrapé par l’étymologie parce que les écrivains sont eux-mêmes des « chercheurs de mots » qui n’ont d’autre objectif que de déployer tout leur potentiel de significations pour qu’ils nous frappent, nous interrogent…
Antony Soron
• Pour être prise ou pour être apprise ?
Mes conseils, en trois arguments :
1. Si vous éprouvez du plaisir, voire une joie profonde, à l’idée de lire Martial, Virgile, Homère, Aristophane – et pourquoi pas les Évangiles ? – dans le texte ; si d’apprendre qu’amygdale vient du grec qui signifie « amande » et que la nature, c’est « ce qui naît », vous plonge en permanence dans un état proche de l’émerveillement, foncez. Faites du grec et du latin. Car faire du grec et du latin, c’est faire du français ; faire du français, c’est parfaire sa pensée et l’expression de celle-ci ; penser et s’exprimer, c’est devenir humain ; devenir humain, c’est vivre.
2. Pour quantité de gens, le grec et le latin sont des pertes de temps, des matières mortes, complètement désuètes, inutiles voire nuisibles à la performance et à la compétitivité. Et comme ils ont raison ! Demandez-vous qui ils sont, ce qu’ils veulent. Commencez à dresser leur inventaire. Permettez-moi de vous fournir un exemple, parmi d’autres : le ministre de la Fonction publique de Nicolas Sarkozy, André Santini, allant déclarant, pour justifier la suppression de l’épreuve de culture générale aux concours de la Fonction publique : « On n’attend pas d’un fonctionnaire qu’il soit cultivé. On attend de lui qu’il soit efficace. » Discernez. Puis, faites votre choix.
3. « Pour être prise », dites-vous. Si vous envisagez de faire du latin ou du grec pour être prise (par qui ? pour quoi ?), et uniquement pour cela, laissez tomber tout de suite. Le monde – et spécialement ses habitants les plus vulnérables, les enfants – est en train de crever debout de son culte de l’arrivisme, de l’efficacité et du piétinement d’autrui. L’enseignement a besoin d’humanistes, d’artisans et de poètes, pas de technocrates soumis à l’air du temps ni de bénis oui oui. Si c’est « pour être apprise », comme disait ma grand-mère, dans la bonne grâce et la gratuité, l’attente confiante de ce qui advient et non la volonté crispée de tout maîtriser, les portes du gai savoir s’ouvrent toutes grandes devant vous et le tapis rouge du bonheur de transmettre une quantité encyclopédique de savoirs inutiles et roboratifs se déroule sous vos pieds…
Sophie Chérer
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• Avoir envie, avoir idée de, avoir besoin de comprendre, avoir soif d’apprendre, avoir plaisir à, avoir encore des tas de choses à voir…
Avoir déjà compris que mots grecs ou latins te mèneraient plus loin sur le chemin des savoirs, ouvriraient des abîmes à cultiver le soir, et te donneraient des clés à redonner à d’ autres, c’est, me semble-t-il ouvrir le chemin de la vocation à celui de la réussite.
Ta question est si jolie, qu’il faudrait la poser tous les jours à ceux qui souhaitent comme toi, à leur tour, élever, éduquer, initier…
Je te souhaite le meilleur,
Perrine Charlon Jacquier
• Je ne peux que commencer par des réponses claires qui t’ont déjà été fournies :
* Si tu veux être professeur de lettres modernes, non, tu n’es pas obligée de faire du latin ni du grec, mais tu le peux.
* Si tu veux être professeur de lettres classiques, là oui, tu dois faire ces langues anciennes.
Tu ne seras donc pas foudroyée par Zeus si tu n’étudies pas le latin, à condition que tu te destines aux lettres modernes.
Quant à l’agrégation de lettres modernes, pour l’externe le latin sera nécessaire, mais pour l’interne, celle que tu peux passer après cinq ans d’exercice, non : il n’y a pas d’épreuve de langue.
Et tu devras réussir bien d’autres matières que le latin ou le grec pour obtenir le concours de professeur, « être prise », comme tu dis.
Imaginons que tu veuilles être professeur de lettres modernes. C’est dans ce cas-là que la question se pose de savoir si les langues anciennes sont ou non à étudier. Je pense qu’il est préférable que tu fasses du latin. Ce que tu devras obligatoirement étudier, c’est l’ancien français. Tu feras aussi du moyen français. Faire du latin est forcément complémentaire. Tu suivras d’ailleurs les mots du latin au français moderne, en étudiant leur évolution. Oui, avoir fait du latin te sera utile, déjà dans tes études.
Je suis professeur de lettres modernes mais au CAPES, j’ai choisi le latin comme langue. C’est finalement la langue que j’ai le plus étudiée. Le fait est que j’ai adoré le latin, bien plus que les langues vivantes. Tous les ans, je note deux phrases en latin sur mon nouvel agenda. Elles m’accompagnent depuis des années. Tu peux aimer le latin. Ou non d’ailleurs. Mais je te conseille d’essayer. De manière tout à fait subjective, je pense que le latin est une langue exquise à étudier. Très rigoureuse, elle enseigne beaucoup. Elle t’apportera énormément de connaissances en vocabulaire, en orthographe, et elle t’entraînera à analyser, déduire. Je ne sais comment te dire, j’ai le sentiment qu’elle structure l’esprit. Les textes latins ont toujours constitué à mes yeux des puzzles à déchiffrer. Quelque chose de très rigoureux et en même temps de ludique. Et les traductions sont de vrais exercices de style. Ce que je veux donc te dire, c’est qu’au-delà du « devoir » d’apprendre le latin ou le grec, tu en tireras peut-être une grande satisfaction.
Je pense maintenant à une stagiaire que j’ai encadrée pour sa première année d’enseignement. Elle n’avait pas fait de latin. Et elle en souffrait un peu, cela la mettait mal à l’aise. Alors, non, Zeus ne l’a pas foudroyée, mais j’avais le sentiment qu’elle vivait un petit supplice au quotidien. Apparemment elle regrettait de ne pas en avoir fait, même si cela ne l’empêchait pas d’être un excellent professeur. Tu as la chance de savoir déjà la voie dans laquelle tu veux t’orienter. Je n’en savais rien à ton âge. Si tu as l’opportunité de commencer le latin, vas-y.
À présent je pense aux élèves à qui j’ai enseigné le français. Ils anticipaient souvent mes remarques par : « Oui, ça vient du latin… ». Effectivement j’utilisais souvent ce début de phrase. J’ai toujours ce « tic » avec mon fils de huit ans. Mais c’est vrai : les mots français viennent majoritairement du latin. Pour qu’il retienne l’orthographe de « corps », je lui dis que ça vient de « corpus », ça explique tout. Et il retient. Les enfants adorent l’Antiquité, on le voit dans la littérature jeunesse.
Tu l’auras compris aussi, je n’ai pas fait de grec. On ne le pouvait pas dans mon collège, ni dans mon lycée. Je n’en ai pas souffert, mais je suppose que si j’en avais fait, cela m’aurait apporté quelque chose. C’est un peu comme ces élèves qui n’aiment pas lire. On peut très bien être heureux sans aimer lire, mais il me semble qu’on le sera davantage si la lecture nous accompagne. Dans la même logique mais sans commune mesure, les langues anciennes, quand on veut être professeur de lettres modernes, ne sont pas obligatoires, mais peuvent apporter beaucoup. Et le fait que je parle d’être foudroyé(e) par Zeus et non Jupiter révèle peut-être quelque chose… !
Il est enfin très plaisant de voir chez une jeune demoiselle le désir de devenir professeur. Je te souhaite d’y parvenir et de t’épanouir dans ce métier. Pense à nous donner des nouvelles via ce site !
Delphine Thiriet
À suivre !
• « Je suis en 3e j’adore lire et j’adore écrire je veux devenir prof de littérature mais pour être prise dois-je faire du latin ou du grec ? », les réponses d’une classe de Première Bac Pro.
• Enquête : Une passion pour la littérature suffit-elle pour être professeur de français ?
• Synthèse : Une passion pour la littérature… Voyage d’une question.
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Moi aussi j’aurais aimé apporter mon avis.
Aimer la littérature c’est très bien, mais quand on veut devenir professeur, j’estime qu’il faut également avoir le goût et le désir d’enseigner.
Oh j’aurais aimé faire du latin ou du grec !Je suis convaincu que cela permet une meilleure compréhension du français. Quand je lis, je suis régulièrement obligé de chercher des définitions, et lorsque je vois l’étymologie du mot, je me dis que j’aurais pu en deviner le sens.
Il y a une logique dans les langues…Quand on y connait rien, on a le sentiment que les mots sont totalement arbitraires alors qu’ils ne le sont pas.
Y a-t-il un lien entre étymo(logie) et logique ? je n’en ai aucune idée…j’imagine que oui.