L’étude de ce court récit de Sophie Dieuaide permet de répondre à un double objectif de lecture : – « initier les élèves à la connaissance d’une culture fondatrice » par le biais des grands mythes, ici le mythe d’Œdipe ; – aborder une technique d’écriture : le détournement. L’hétérogénéité des classes rend parfois difficile l’étude des mythes fondateurs. Le détournement, utilisé dans cette œuvre de littérature de jeunesse, en facilite la compréhension. La présence d’un héros enfant va aider le jeune lecteur à s’identifier, mais aussi à se distancier, et, ainsi, à percevoir les effets d’humour, de dérision. Tout est une question de regard et de point de vue, ce qui fait que même l’histoire la plus tragique recèle des effets comiques. Cette séquence peut aisément se situer au troisième trimestre, par exemple après une séquence traitant des textes fondateurs et avant une séquence consacrée au théâtre. En effet, ce texte permet d’aborder le théâtre de façon rapide mais constructive par l’intermédiaire de pratiques orales. Les élèves, mis en situation, sont amenés à s’interroger sur l’écriture théâtrale, la mise en voix, l’occupation de l’espace et la gestuelle. Déroulement de la séquence : dix séances.