L’étude de cette nouvelle, en début d’année de cinquième, est motivée par la nécessité de faire rapidement le tour de notions d’analyse du texte narratif que les élèves auront abordées au cours de leur première année de collège, pour que ces notions soient affinées par la suite. Autant dire qu’on a besoin d’une histoire forte dont la technique narrative puisse servir de référence pour compléter les notions de technique mises en place. La nouvelle, en tant que récit bref, cumule un certain nombre de contraintes dont il est possible de tirer un maximum d’effet dramatique. L’action se passe dans un espace clos (un château) ; les éléments de l’intrigue (la disparition de la chevalière) convergent vers un dénouement inattendu (la découverte du bijou dans le gésier d’un canard) ; les faits sont présentés dans un ordre chronologique signalé par des indicateurs temporels (le cercle des suspects se resserre petit à petit) ; grâce au nombre restreint de personnages, présentés à grands traits stylisés, les contrastes sont accusés et l’évolution de la distribution des rôles simplifiée (les proches du comte sont à tour de rôle soupçonnés). Déroulement de la séquence : neuf séances.