Sophie Merceron, double lauréate

Coup double pour Sophie Merceron. Déjà lauréate du prix de littérature dramatique jeunesse en 2020 pour Avril (l’école des loisirs), elle a remporté à la mi-octobre le même prix édition 2021 avec sa pièce Manger un phoque...

Tortures sur les jeunes Amérindiens au Canada

C’est l’histoire d’un « pensionnat pour sauvages », un de ces multiples établissements qui se sont efforcés d’assimiler les Amérindiens au Canada entre 1827 et 1996. Au mépris de leurs cultures, au mépris aussi des droits de l’homme les plus élémentaires tant les sévices ont été nombreux au nom de ce dessein...

Techno-critique

L’auteur de La Horde du Contrevent (La Volte 2004, grand prix de l’imaginaire 2006) et, plus récemment, des Furtifs (La Volte, 2019) s’est essayé à une aventure jeunesse en y glissant le regard techno-critique qui le caractérise : et si un enfant d’un futur relativement proche qui vivait avec une intelligence artificielle prénommée Scarlett logée dans un « brightphone » où toute sa vie était enregistrée, se faisait tabasser pour cause d’appareil défectueux ?...

Menace portable

La rentrée 2021 a été marquée par un psychodrame concernant les élèves de sixième : une vague de haine contre les « 2010 » s’est répandue sur les réseaux sociaux. Pourquoi cette soudaine menace ? Que dit-elle de la montée en puissance du si cher téléphone portable en matière de harcèlement ?

Par Antony Soron, formateur agrégé de lettres, Inspé Paris.

L’odyssée sensorielle

Dans la logique de ses « manifestes », le Muséum d’histoire naturelle invite à reprendre contact avec la nature en plein Paris en s’immergeant dans un univers d’images, de sons et d’odeurs issus des règnes animal et végétal.

Par Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique

Écriture inclusive ou épicène ?

pparaître simultanément les formes féminines et masculines d’un mot employé au masculin lorsque celui-ci est utilisé dans un sens générique », ferait peser « un risque énorme » sur « la transmission du français ». En outre, elle « modifie le respect des règles d’accord usuelles attendues dans le cadre des programmes d’enseignement ». L’écriture inclusive n’étant pas enseignée, cette circulaire visait surtout à trancher un débat en cours au Sénat : les défenseurs de l’écriture inclusive voulant, notamment, en finir avec un apprentissage du français fondé depuis le XVIIe siècle sur la règle selon laquelle « le masculin l’emporte sur le féminin ». Cette formulation draine, selon eux, outre des accords grammaticaux, un système de pensée.