A Bright Room Called Day, de Tony Kushner :
tirer parti du passé

Spectaculaire et captivante, la pièce de l’auteur américain, présentée au théâtre du Rond-Point, dresse un parallèle entre la montée du nazisme et les percées populistes contemporaines. Non sous forme de leçon d’histoire mais en plongeant au cœur d’un groupe d’amis berlinois placé face aux choix de l’époque.

Par Pascal Caglar, professeur de lettres

L’odyssée sensorielle

Dans la logique de ses « manifestes », le Muséum d’histoire naturelle invite à reprendre contact avec la nature en plein Paris en s’immergeant dans un univers d’images, de sons et d’odeurs issus des règnes animal et végétal.

Par Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique

Les Frères Karamazov : les autorités renversées

Numéros époustouflants entre les personnages pleins de relief dans cette mise en scène du roman de Dostoïevski, par Sylvain Creuzevault. Une belle occasion de faire découvrir le théâtre contemporain et de travailler sur la question de l’adaptation. En tournée en France.

Par Pascal Caglar, professeur de lettres

Pour autrui, de Pauline Bureau : joyeuse GPA

Sur un plateau modulable, la dramaturge présente les années charnières de la vie d’un couple parti aux États-Unis faire une gestation pour autrui. Histoire d’amour et comédie se mêlent dans une forme chorale qui insiste sur l’expérience plus que sur la polémique. Elle lui donne la force d’un témoignage heureux.

Par Pascal Caglar, professeur de lettres

Albatros, de Xavier Beauvois
Au large des gouffres amers

Dans le bocage normand, un gendarme, avide de stabilité, bascule à la suite d’un drame. Le réalisateur du film Des hommes et des dieux reprend la dialectique du haut et du bas, fondatrice de son cinéma existentiel, et cherche comment l’homme puise en lui les ressources de son salut.

Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique de cinéma

Illusions perdues, de Xavier Giannoli : Foi en l’art

Fustigeant la presse paresseuse et commerciale, les journalistes aux ordres, les articles de complaisance, les emballements médiatiques et les concentrations de titres, ces Illusions perdues sont d’une actualité mordante, tout en saisissant le mouvement de l’époque balzacienne.

Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique de cinéma