D’où rayonne la nuit (Molière-Lully, impromptu musical) : l’éclairante collaboration des deux Baptiste

Le comédien Yoann Gasiorowski se lance dans une première mise en scène avec un genre peu connu qui consiste en une improvisation sur un thème donné. Des saynètes succèdent aux morceaux de musique joués à la basse de violon et au théorbe, ou chantés comme des airs baroques et des chants populaires italiens du XVIIe siècle.

Par Philippe Leclercq, critique

Molière : un Tartuffe inédit
à la Comédie-Française

À la recherche d’un Molière perdu : si Tartuffe est la pièce du dramaturge la plus jouée, le metteur scène Ivo Van Hove a jeté son dévolu sur la version primitive en trois actes. Cette comédie sur l’abus de pouvoir d’un dévot se révèle être une satire mordante de l’emprise de la religion sur la société civile.

Martial Poirson,
professeur d'histoire culturelle, de littérature et d'études théâtrales à l'université Paris 8

Dom Juan : retour aux sources

En convoquant le mythe sur la scène du Vieux-Colombier, le metteur en scène Emmanuel Daumas cherche à retrouver le héros populaire. Cette figure de séducteur scandaleux qui défie la morale des hommes, Dieu et la mort, apparaît dans un décor presque nu, un théâtre de tréteaux, de jeu et de déguisements, comme aimait Molière.

Par Philippe Leclercq, critique

L’Horizon, d’Émilie Carpentier :
regarder plus loin

Quel avenir pour des jeunes qui vivent en banlieue, étranglés par une école pas toujours bienveillante, des grands projets de complexes commerciaux, des violences policières et la crise écologique ? Dans ce premier long métrage, Émilie Carpentier évite naturalisme et présupposés sociaux pour se placer sur le terrain de la lutte contre l’effondrement.

Par Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique

Le Voyage de Gulliver en féerie

Satire politique qui incite à nous mieux voir, Le Voyage de Gulliver, mis en scène à l’Athénée par Christian Hecq et Valérie Lesort, s’appuie sur des Lilliputiens, marionnettes de quelques centimètres et hilarants. Entre théâtre noir et théâtre de l’illusion, à grand renfort de musique et de chants.

Par Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique