Le Malade imaginaire : retour de la mise en scène de Claude Stratz

La Comédie-Française reprend Le Malade imaginaire dans la version à succès créée par cet homme de théâtre suisse en 2001. Il y insiste sur l’obsession de la mort et la légende selon laquelle Molière se savait mourant en l’écrivant. D’autres y voient la satire absolue d’un esprit libre. Un pied de nez magistral.

Par Martial Poirson, professeur d’histoire culturelle,
de littérature et d’études théâtrales à l’université Paris 8.

En nous, de Régis Sauder : portraits de promesses

Dix ans après Nous, princesses de Clèves, Régis Sauder retrouve, dans leur vie d’adulte, certains des élèves qu’ils avaient filmés l’année du bac. La caméra tend un miroir à ces jeunes issus des quartiers nord de Marseille pour dresser une collection de portraits introspectifs et comme une cartographie de la France d’aujourd’hui.

Par Jean-Marie Samocki, professeur de lettres et cinéma

D’où rayonne la nuit (Molière-Lully, impromptu musical) : l’éclairante collaboration des deux Baptiste

Le comédien Yoann Gasiorowski se lance dans une première mise en scène avec un genre peu connu qui consiste en une improvisation sur un thème donné. Des saynètes succèdent aux morceaux de musique joués à la basse de violon et au théorbe, ou chantés comme des airs baroques et des chants populaires italiens du XVIIe siècle.

Par Philippe Leclercq, critique

Molière : un Tartuffe inédit
à la Comédie-Française

À la recherche d’un Molière perdu : si Tartuffe est la pièce du dramaturge la plus jouée, le metteur scène Ivo Van Hove a jeté son dévolu sur la version primitive en trois actes. Cette comédie sur l’abus de pouvoir d’un dévot se révèle être une satire mordante de l’emprise de la religion sur la société civile.

Martial Poirson,
professeur d'histoire culturelle, de littérature et d'études théâtrales à l'université Paris 8

Dom Juan : retour aux sources

En convoquant le mythe sur la scène du Vieux-Colombier, le metteur en scène Emmanuel Daumas cherche à retrouver le héros populaire. Cette figure de séducteur scandaleux qui défie la morale des hommes, Dieu et la mort, apparaît dans un décor presque nu, un théâtre de tréteaux, de jeu et de déguisements, comme aimait Molière.

Par Philippe Leclercq, critique