Oralité, expressions, attitudes : le parler jeune dans la littérature est surtout fonction de l’univers du personnage, de sa personnalité et du lecteur
imaginé par l’auteur.
Dans Pourquoi lire, dix auteurs allemands et trois français pistent les raisons qui
poussent à s’attaquer à un livre. Ils dénichent des pièges : la littérature détourne
du réel et de l’utile, elle ne forme pas forcément des êtres éclairés…
Ils conseillent surtout de suivre son instinct.
Après douze ans d’expérimentation, le programme « Jeunes en librairie »
se déploie sur l’ensemble du territoire. La volonté de faire entrer les jeunes
dans les librairies indépendantes fédère des professionnels, enseignants et acteurs de la chaîne pour défendre le plaisir de lire et l’autonomie dans le choix d’un livre.
L’apprentissage de la lecture au cours préparatoire subit des pressions
pour améliorer les résultats sur le déchiffrage au détriment de la compréhension et d’une approche de l’écrit qui ne soit pas technique.
« La littérature ne permet pas de marcher, mais elle permet de respirer. »
Ce n’est pas un hasard si la critique Sophie Van der Linden a choisi cette citation
de Roland Barthes en épigraphe de son essai Tout sur la littérature de jeunesse
(Gallimard, 2021).
Adaptée du récit biographique éponyme Idiss, la bande dessinée
de Richard Malka et Fred Bernard ajoute une palette aux souvenirs
que Robert Badinter garde de sa grand-mère.
Sous la plume de l’avocat de Charlie Hebdo et sous le crayon
de l’illustrateur, son témoignage entend toucher les jeunes générations
par la puissance des images.
Ancien professeur à la Sorbonne, spécialiste notamment de Julien Gracq,
Michel Murat travaille sur l’histoire de la poésie récente, depuis Baudelaire
jusqu’aux poètes contemporains. Il invite à la désacraliser, à la dire,
à la recopier, à la copier-coller même, pour la faire sienne et l’adresser.
Faut-il tordre le cou «présentiel» et «distanciel», ces adjectifs jumeaux qui ont envahi notre quotidien depuis le premier confinement ?
Par Marie Pérouse-Battello
Les confinements successifs ont décalé sa sortie en salle, et l’on sait
désormais que le _Wendy_ du cinéaste américain Benh Zeitlin ne sera pas le «
conte de ce Noël 2020 » que promet l’affiche. Sans doute sera-t-il celui de
l’année prochaine. Car, dans le monde de Peter Pan, tout est toujours
possible...
Ce film, centré sur le personnage de Wendy Darling, fait de la fillette une force de courage et d’imagination dans une île volcanique parsemée de dangers où les « enfants perdus » sont livrés à eux-mêmes et à la peur de vieillir.