l'École des lettres

l'École des lettres

Régis Sauder : « L’école publique fait partie de ce que l’on a de plus précieux »

Le réalisateur de En nous mesure la distance parcourue en dix ans par les lycéens de Nous, princesses de Clèves. Comment ils se sont déplacés socialement, comment ils sont devenus parents, conscients des violences sociales, sexistes et racistes d’une société inégalitaire qui fait peu de place aux parcours de jeunes issus des quartiers populaires. Sortie en salles le 23 mars.

Propos recueillis par Ingrid Merckx, rédactrice en chef de L’École des lettres

L’École des lettres se lance dans l’édition

La première aventure est collective : la proposition est arrivée de Belgique où quatre universitaires ont nourri le projet d’éditer les formations qu’ils dispensaient en ligne autour de la littérature de jeunesse. Comprendre la littérature de jeunesse. Le livre du Mooc de l’université de Liège , paraît ce mois de mars en coédition franco-belge Pastel/L’École des lettres.

Nouvelle chronique
«Découvrir la littérature contemporaine» 

Lire Gide n’est plus si courant, Faulkner est difficile, et que dire de Pierre Guyotat ? À la place, des prix, parfois de qualité, sont souvent attribués parce qu’on sait les livres « vendeurs ». Nous nous proposons, au fil des chapitres de cette chronique, de donner à lire des autrices et auteurs qui peuvent émouvoir, intéresser, éclairer une époque confuse, et peut-être – le plus souvent à travers des extraits – être lus par des collégiens ou lycéens.

Mourlevat couronné

Jean-Claude Mourlevat était déjà bien connu des lecteurs jeunesse pour, entre autres, L’Enfant océan (Pocket jeunesse, 1999), La Rivière à l’envers (Pocket Jeunesse, 2000), Le Combat d’hiver (Gallimard, 2006). Le 30 mars, il a été sacré du grand prix international de littérature jeunesse suédois Alma-Astrid Lindgren 2021...

Quels grands principes pour l’école d’après ?

Le monde d’après ne pourra pas se faire sans une révolution scolaire, défendent Christian Laval et Francis Vergne dans cet essai. Ils s’attèlent donc à imaginer « ce que devrait être l’institution de l’éducation dans une telle démocratie sociale et égologique au xxie siècle ». Pour ce professeur de sociologie et ce psychologue de l’éducation, le principe des principes est le suivant : « L’éducation est un bien commun, pas une marchandise »...