Si ce n’est déjà décidé dans l’esprit des familles, l’occasion s’offre, en sixième, de réfléchir à l’option latin proposée en cinquième et d’y conduire un plus grand nombre d’élèves. Or il apparaît qu’une rapide information, même bien argumentée, ne suffit guère à vaincre des réticences liées à une méconnaissance et à des préjugés très répandus. Une découverte plus poussée, même si elle est modeste et n’empiète en rien sur l’enseignement du latin en tant que tel, suscite au moins une certaine curiosité et encourage quelques hésitants à tenter l’aventure, ne serait-ce qu’une année. Il est bien entendu que cette séquence bénéficie à l’ensemble des élèves, qui, dans leur écrasante majorité, ne choisiront pas pour autant cette option. Elle permet en effet, outre de stimuler leur curiosité, de redécouvrir la présence majoritaire et multiforme du latin en français, de retravailler la construction des mots et la dérivation, et de revenir (selon ce qui a déjà été abordé ou non) sur les fonctions correspondant aux différents cas.