Régis Sauder : « L’école publique fait partie de ce que l’on a de plus précieux »

Le réalisateur de En nous mesure la distance parcourue en dix ans par les lycéens de Nous, princesses de Clèves. Comment ils se sont déplacés socialement, comment ils sont devenus parents, conscients des violences sociales, sexistes et racistes d’une société inégalitaire qui fait peu de place aux parcours de jeunes issus des quartiers populaires. Sortie en salles le 23 mars.

Propos recueillis par Ingrid Merckx, rédactrice en chef de L’École des lettres

En nous, de Régis Sauder : portraits de promesses

Dix ans après Nous, princesses de Clèves, Régis Sauder retrouve, dans leur vie d’adulte, certains des élèves qu’ils avaient filmés l’année du bac. La caméra tend un miroir à ces jeunes issus des quartiers nord de Marseille pour dresser une collection de portraits introspectifs et comme une cartographie de la France d’aujourd’hui.

Par Jean-Marie Samocki, professeur de lettres et cinéma

L’engagement de l’hebdomadaire Le 1 en faveur des migrants

À l’occasion de la semaine de la presse à l’école qui s’ouvre ce lundi 21 mars, gros plan sur Le 1, publication fondée par Éric Fottorino avec Laurent Greilsamer, et notamment sur son numéro de décembre 2021 consacré au migrants. En complément, une nouvelle monstrueuse et poignante : La Pêche du jour

Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres,
Inspé Sorbonne université

Faut-il réformer les règles d’accord du participe passé ?

Elle est réputée la règle la plus difficile de la langue française. L’accord du participe passé, quand le complément d’objet direct est antéposé, a fait couler de l’encre. Certains grammairiens défendent l’invariabilité totale du participe passé. Le linguiste Bernard Cerquiglini retrace son épineuse histoire.

Par Jacques Vassevière, professeur de lettres

Le manque de transparence des établissements privés hors contrat

La dernière enquête du Comité national d’action laïque sur les établissements privés hors contrat dénonce des enseignements lacunaires, sexistes, et même racistes et révisionnistes. Elle souligne aussi la réticence de l'Éducation nationale à transmettre les rapports d’inspection sur ces écoles. Le Cnal n’a eu accès qu’à 9 %.

Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres,
Inspé Sorbonne université