Walt Disney : où sont passés les animaux ?

Foin d’anthropomorphisme et disparition des espèces : le règne animal décline jusque dans les films Disney. Une étude du Muséum national d’histoire naturelle sur les productions de 1937 à 2010 conclut à une régression nette de la biodiversité, mais aussi de la représentation de la nature. Quid de la sensibilisation ?

Par Philippe Leclercq, professeur de lettres spécialisé dans le cinéma

Comme tu me veux, de Luigi Pirandello : le choix de Lucia

Comme tu me veux achève un cycle de Luigi Pirandello sur l’identité et la vérité. Mis en scène par Stéphane Braunschweig à l’Odéon-Théâtre de l’Europe dans un décor nu, la pièce séduit par la tension qui croît autour de Lucia et de la décision qu’elle doit prendre : qui a-t-elle envie d’être ?

Par Pascal Caglar, professeur de lettres

Eugénie Grandet
De l’ombre à la lumière

Un beau clair-obscur et un montage ralenti pour mieux coller au rythme du récit balzacien : Marc Dugain dépeint une Eugénie Grandet avide d’amour dans l’obscurité de la prison paternelle. Sous les traits de Joséphine Japy, la jeune femme trouve refuge et salut dans le contact avec la nature.

Par Philippe Leclercq, professeur de lettres, spécialiste de cinéma

Quand Bertrand Tavernier
conçu L’Horloger de Saint-Paul

Auteur d’une œuvre disparate et généreuse, cinéphile passionné et passionnant, Bertrand Tavernier est mort le 25 mars dernier. Retour en forme d’hommage sur son premier long métrage, douloureuse réflexion sur la difficulté de communiquer entre un père et son fils adolescent.

Par Philippe Leclercq,
professeur de lettres, spécialiste de cinéma

« J’habite ici » au Théâtre du Rond-Point

La dernière pièce de Jean-Michel Ribes est une comédie moliéresque sur les mœurs de notre temps, un délice de dérision et de satire. De quoi nourrir une réflexion sur les caractères du moment : l’écolo, le raciste, le végane, et ce genre qui consiste à rire des travers de nos sociétés.

Par Pascal Caglar, professeur de lettres

« I am Greta »

Brillante, émouvante, la militante écologiste suédoise apparaît, dans le portrait documentaire de Nathan Grossman, comme une enfant capable de déplacer des montagnes. Partie à l’assaut de la crise climatique pour lutter contre son éco-anxiété, elle attend des réponses qui ne viennent pas. Sa colère grimpe, comme chez la génération climat.

Ingrid Merckx, rédactrice en chef de L'École des lettres