_L’Attrape-rêves_ traduit la fascination de son auteur pour les États-Unis, mais surtout pour des paysages et une atmosphère. Il montre aussi ce que l’écrivain d’aujourd’hui doit au cinéma : les courts chapitres qui s’enchaînent comme autant de séquences de film donnent un rythme à la lecture. Pas de temps morts, et des images. Cette écriture cinématographique constituera l’un des axes de l’étude proposée dans cet article qui suggère de lire _L’Attrape-rêves_ en lecture cursive dans une séquence consacrée au roman, genre que les élèves de troisième retrouveront au lycée.