Nous ressentons, face à l’insoutenable témoignage que nous livre Rithy Panh dans son ouvrage « L’Élimination », le même trouble, le même embarras et la même suffocation qu’en présence des récits, plus ou moins anciens, que des rescapés ou des témoins nous ont rapportés de leur expérience de l’extrême, celle de l’horreur concentrationnaire ou de la furie exterminatrice…