Une analyse bien comprise se donne pour ambition de rendre sensible le côté dynamique de la grammaire que chaque locuteur porte en lui. Elle est attentive aux relations mutuelles qui se tissent entre mots. Il convient de considérer la phrase non comme le résultat d’une mise bout à bout d’éléments sur l’axe du texte, mais comme le jeu de contraintes entre ensembles déjà préconstruits par la grammaire. Cette analyse suppose que l’on fasse la distinction entre le mot graphique et le mot grammatical.