Quelle place pour la guerre d’Algérie au collège ?
Si le rapport Stora préconise d’accorder plus de temps à l’histoire
de la France en Algérie dans l’enseignement, des milliers d’élèves quittent
les bancs de l’Éducation Nationale sans jamais avoir étudié cette question. Son espace, restreint dans les programmes de collège, rappelle le malaise
qui persiste soixante ans après la fin du conflit.
Par Jean-Riad Kechaou, professeur d’histoire, géographie, éducation morale et civique (5e et 3e), au collège Camille-Corot de Chelles (77).
Par Jean-Riad Kechaou, professeur d’histoire, géographie, éducation morale et civique (5e et 3e), au collège Camille-Corot de Chelles (77).
Le 29 juin dernier, les élèves de troisième passaient leur brevet d’histoire-géographie. On leur demandait notamment de dater l’indépendance de l’Algérie sur une frise chronologique. Cette question anodine – notée sur un point seulement – a amusé plus d’un enseignant, voire généré des débats entre eux, car elle est traitée de manière facultative en troisième. L’indépendance algérienne a sa place dans le thème 2 du programme, « Le monde depuis 1945 ». Au chapitre intitulé « Indépendance et constructions de nouveaux États », possibilité est donnée aux enseignants de choisir un exemple. L’Algérie ou l’Inde sont les plus prisés dans quasi tous les manuels. […]
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Niveau(x) d'études :
Troisième
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