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« Philomena », de Stephen Frears
On se souvient du terrible film de Peter Mullan, « The Magdalene Sisters » (2001), inspiré de l’histoire des couvents de la Madeleine, établissements créés en Irlande au XIXe siècle, où les filles considérées comme perdues par leurs familles pour avoir été violées, filles-mères, ou simplement orphelines, étaient placées pour expier et racheter leurs péchés. Stephen Frears nous ramène en Irlande, avec « Philomena », dans un établissement de ce genre, le couvent de Roscrea où Philomena Lee, enceinte à seize ans et rejetée par sa famille, est placée en 1952. Elle paie les soins prodigués par les religieuses avant et pendant la naissance en travaillant à la blanchisserie, et n’est autorisée à voir son fils, Anthony, qu’une heure par jour. À l’âge de trois ans, il lui est arraché pour être adopté par des Américains. Après avoir essayé pendant longtemps de le retrouver, Philomena y parvient grâce au journaliste Martin Sixmith, rencontré cinquante ans plus tard, qui a tiré un livre de cette extraordinaire aventure, « The Lost Child of Philomena Lee » (2009).
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