Parler de Paulhan est chose nécessaire mais, en même temps, peu aisée. Nécessaire parce que l’homme est attachant, que son œuvre, bien que remarquablement écrite, assez copieuse et d’une belle teneur, est souvent négligée, parce qu’il a joué un rôle capital dans la vie culturelle du XXe siècle, plus spécialement en dirigeant, pendant près de trente ans, la prestigieuse NRF. Pas aisé pourtant de parler de lui, car il est un être multiple, et que sa pudeur naturelle le conduit souvent à avancer masqué…