Le narrateur de « Kampuchéa », qui coïncide plus ou moins avec Patrick Deville, voyage en Extrême-Orient. Plutôt que d’un voyage, il faudrait parler d’une exploration historique, géographique et surtout romanesque du Cambodge, pays qui borde le fleuve Mékong. Ce Kampuchéa qui fut un temps si peu « démocratique ». Roman : le terme générique figure en couverture et on regretterait de voir le livre rangé ailleurs que dans le domaine de la fiction. Pourtant, tout ce qu’on lit correspond à une réalité dont bien des ouvrages savants peuvent attester…